10 millions d'euros d'avance de trésorerie pour la SNCM

Le conseil de surveillance de la SNCM a approuvé mardi 2 septembre une convention permettant le versement par l'État de 10 millions d'euros d'avance de trésorerie.
Le conseil de surveillance de la SNCM a approuvé 10 millions d'euros d'avance de trésorerie promis par l'État, a-t-on appris de source proche du dossier. Il s'agissait-là de la dernière échéance des 30 millions promis par le gouvernement. Le versement devrait se faire très rapidement, selon cette source, qui a précisé que, sans cet apport, la trésorerie de la SNCM aurait été déficitaire dans les jours qui viennent. Cette avance avait été promise par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault le 31 décembre 2013, alors qu'un préavis de grève avait été déposée par les syndicats. Ceux-ci avaient tout de même maintenu leur mouvement, qui avait duré huit jours.

Décision jeudi 4 septembre

La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) doit rendre jeudi 4 septembre sa décision sur la légalité des aides accordées par la France à la SNCM en 2002, puis lors de sa privatisation en 2006. Le tribunal de l'UE avait qualifié ces aides d'illégales, et exigé leur remboursement, mais la SNCM a fait appel de cette décision. Un recours que l'avocat général de la CJUE avait proposé, en janvier, de rejeter. La compagnie maritime fait face à des difficultés financières chroniques et ne serait pas en mesure de rembourser les 440 millions d'euros d'aides reçues, si leur caractère indu devait être confirmé.
Par ailleurs, une réunion doit se tenir le 16 septembre en préfecture de Marseille, coprésidée par le Préfet et le médiateur nommé par le gouvernement lors d'une autre grève, celle du mois de juin, qui avait duré dix-sept jours. Un point d'étape doit être fait sur les pistes explorées pour sauver la compagnie.
La grève de juin s'était achevée avec la signature d'un texte de compromis excluant jusqu'au 31 octobre l'option du redressement judiciaire, souhaitée par les actionnaires et le gouvernement. Les partisans du redressement judiciaire arguent qu'il n'existe pas d'autre solution pour résoudre le problème posé par la double condamnation de Bruxelles, et permettre à une nouvelle compagnie de renaître. Pour les syndicats, cette décision serait annonciatrice du démantèlement de la compagnie. Selon une autre source proche du dossier, des discussions sont en cours avec plusieurs repreneurs sérieux potentiels.

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