12 milliards d'euros pour les investissements de demain

Jean-Marc Ayrault a dévoilé un plan d'investissements pour les dix ans à venir qui recycle nombre de chantiers déjà engagés, mais sera doté d'une enveloppe de 12 milliards d'euros et conditionné à des critères écologiques.
Mardi 9 juillet à l'université Jussieu à Paris, Jean-Marc Ayrault a annoncé 12 milliards d'euros pour les investissements de demain. Le Premier ministre a souhaité "placer ce programme sous le double emblème de la compétitivité et de la transition écologique". Son financement sera en partie assuré par des ventes de participations de l'État dans des entreprises publiques. L'État a déjà cédé des parts dans Safran et EADS au cours des derniers mois. Parmi ces 12 milliards, "la moitié sera consacrée à la transition écologique". Une semaine après le limogeage de la ministre de l'Écologie, Delphine Batho, le gouvernement peut ainsi afficher des ambitions écologiques intactes.
Gros morceau de ce plan d'investissements d'avenir, les transports. Le gouvernement a voulu rompre avec la "logique de grands projets pharaoniques sans le début d'un financement". "La logique est inverse, on part des besoins des territoires", a expliqué Matignon. L'objectif est ainsi de concentrer les investissements sur le réseau déjà existant et sur les transports du quotidien. "Une ligne TGV à 12 milliards d'euros, c'est quatre fois le remplacement de tous les trains Corail de France", fait-on valoir à Matignon. "Les trains Intercités, qui maillent vraiment le territoire et qui facilitent la mobilité, seront intégralement renouvelés entre 2015 et 2025", a promis Jean-Marc Ayrault. L'État doit lancer dès cet été une première commande "d'un minimum de 500 millions d'euros pour des trains neufs", a expliqué le chef du gouvernement. Un appel d'offres doit être lancé dès 2015 pour une deuxième tranche d'investissements, prévue à l'horizon 2018-2019. Il doit permettre de renouveler les anciens trains Corail. Pour les lignes à grande vitesse, le gouvernement maintient le lancement des travaux avant 2030 de la seule ligne Bordeaux-Toulouse. Les autres LGV sont renvoyées à l'après 2030. La priorité sera aussi donnée à un certain nombre de grands "nœuds ferroviaires", destinés à désengorger de nombreuses gares, notamment à Lyon, Saint-Lazare et Marseille.

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