2013, l’année du rebond pour Haropa

Plus d’un an après avoir été porté sur les fonts baptismaux, Haropa, l’alliance des ports du Havre, de Rouen et de Paris, soit quelque 70 sites portuaires le long de la Seine, établit son premier bilan. Positif, assure Benoît Mélonio, directeur général délégué.
"L’Antenne" : Si l’on part du principe que le tout est supérieur à la somme des parties, peut-on dire que cet axiome est vrai pour Haropa ? Peut-on mesurer le delta entre les résultats d’aujourd’hui et les résultats cumulés de ce qui existait auparavant ?

Benoît Mélonio :
Il est difficile de mesurer ce delta d’autant que de nombreux facteurs entrent également en jeu, aussi variés que la réforme portuaire, le marché, la crise économique, voire la météo, selon les filières. Mais nous constatons une hausse globale des statistiques, avec une progression de 6 % du trafic maritime total au premier semestre 2013 par rapport au premier semestre 2012, notamment grâce aux conteneurs, activité dans laquelle les grands ports du Range Nord ont évolué entre - 12 et + 1 %. Ce regroupement est très apprécié de nos clients. Il permet une amélioration des offres, de la prise en compte des besoins, une plus grande efficacité au final du passage de la marchandise sur toute la chaîne de transports : être trois ensemble est plus efficace qu’être trois séparément.

"L’Antenne" : En quoi les ports sont-ils complémentaires ? Quelle synergie concrète permet Haropa ?

Benoît Mélonio :
Ce regroupement sous la bannière d’Haropa facilite le passage de la marchandise grâce à des complémentarités très fortes. Ainsi, pour la filière conteneurs entre Le Havre et l’Île-de-France (marché auquel sont destinés plus d’un quart des conteneurs arrivant au Havre), à qui veut transporter sa marchandise en Île-de-France, nous mettons à disposition différentes localisations d’entrepôts tout au long de la Seine sur plus de 500 hectares de terrains disponibles, depuis Honfleur et Le Havre jusqu’à la Champagne et la Bourgogne avec nos partenaires.

Croissance des conteneurs

Autres exemples de synergie : la gestion des déchets ou des produits valorisables, principale production en Île-de-France. Ils sont récupérés au plus près des consommateurs puis traités et exportés par Rouen et les groupes comme Veolia ont face à eux un interlocuteur unique, un seul référent avec qui négocier et qui l’accompagne. Le BTP, trafic principal du port de Paris avec 12 à 14 millions de tonnes de matériaux de construction chaque année transportés par voie fluviale. Les carrières d’Île-de-France s’épuisant progressivement sont remplacées par les granulats marins extraits en mer et transitant par les ports du Havre et Rouen où ils sont rechargés par les bateaux fluviaux : nous facilitons ces solutions qui deviennent ainsi plus rentables. Nous pouvons citer également le déploiement actuel dans les trois ports du logiciel d’AP+, à l’import et maintenant à l’export qui vise à faciliter les démarches douanières et administratives.

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