850 millions d'euros pour l'extension du port d'Abidjan

Les autorités ivoiriennes ont lancé mardi 6 octobre à Abidjan les travaux d'extension du Port autonome d'Abidjan, le plus important de l'Afrique de l'Ouest, avec la construction d'un second terminal capable d'accueillir les "plus grands porte-conteneurs fréquentant les côtes africaines", ont-elle annoncé lors d'une cérémonie.
Ces travaux d'un coût global de 560 milliards de FCFA (environ 854 millions d'euros) devront permettre "l'approfondissement de la passe d'entrée du canal de Vridi (terminé en 1950), la modernisation des quais et la construction du second terminal", a déclaré le ministre ivoirien des Transports, Gaoussou Touré. "Le plus grand projet d'infrastructure économique de la Côte d'Ivoire ces cinq dernières années", entièrement financé par la Chine (à hauteur de 85 %) "sera livré dans quatre ans", a poursuivi Gaoussou Touré. Faire du port d'Abidjan, qui réalise actuellement un trafic de 25 millions de tonnes par an, le "numéro un des ports en Afrique subsaharienne", est l'objectif à atteindre à la fin de ces réalisation.
Un consortium formé par deux groupes français, Bolloré Africa Logistics et Bouygues Travaux publics, et le groupement APM Terminals du groupe Maersk (Danemark) avait obtenu en mars 2013 la concession de la réalisation et de l'exploitation d'un second terminal à conteneurs au port d'Abidjan. Le groupe Bolloré, spécialisé dans la logistique portuaire et ferroviaire en Côte d'Ivoire, assure depuis 2004 la gestion et l'exploitation du terminal à conteneurs du port.

Des navires de 8.500 conteneurs

"1.200 mètres de quai à 18 mètres de profondeur : ça n'existe pas aujourd'hui sur la côte ouest-africaine. Ces infrastructures permettront de traiter des navires de 8.500 conteneurs. Des navires de plus de 300 mètres de long. Là aussi, ça n'existe pas sur la côte atlantique d'Afrique. Cela représente le triple des caractéristiques des navires que les meilleurs ports ouest-africains peuvent traiter aujourd'hui", a observé Dominique Lafont, président de Bolloré Africa logistics. "L'enjeu est non seulement de permettre aux armateurs de déployer des navires beaucoup plus importants, mais surtout d'attirer tous les grands armateurs asiatiques, qui aujourd'hui sont très insuffisamment présents sur les ports d'Afrique de l'Ouest", a-il poursuivi.

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