ADP, Engie, DCNS : grandes manœuvres en vue pour l'État actionnaire ?

Certaines ont été annoncées par l'exécutif, mais sans calendrier, d'autres sont évoquées ou espérées par les marchés... Tour d'horizon des cessions qui pourraient intervenir au cours des prochains mois dans le portefeuille de l'État.
L'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron, à l'origine de plusieurs privatisations lorsqu'il était à Bercy, relance les spéculations sur un désengagement de l'État dans certaines entreprises, notamment ADP, Engie et DCNS. Une façon de trouver des marges de manœuvre, dans un contexte budgétaire contraint.
ADP est l'une des principales pistes évoquées pour permettre à l'État actionnaire de dégager des marges de manœuvre. Actuellement, 51 % du capital d'ADP se trouve dans le giron public. Mais ce niveau pourrait sensiblement baisser. ADP "n'a pas d'intérêt stratégique pour l'État" et sa vente "pourrait rapporter beaucoup", souligne Christopher Dembik, économiste chez Saxo banque, qui rappelle qu'Emmanuel Macron avait songé à une telle opération en 2015. Pour céder ses part, l'État devra au préalable faire voter un texte l'autorisant à descendre sous le seuil des 50 % exigé par la loi. Et vaincre les éventuelles réticences des syndicats d'ADP.
Du côté d'Engie, l'État a déjà procédé à plusieurs reprises à des cessions de parts dans le groupe énergétique. Dernière opération en date : la vente de 4,1 % du capital du groupe énergétique pour renflouer la filière nucléaire. Il n'en détient désormais plus que 28,65 %, valorisés à 9,5 milliards d'euros. Dans un rapport publié début 2017, la Cour des comptes jugeait que l'État pourrait descendre jusqu'à 20 % du capital et conserver ses droits de vote double, sans perdre de son influence. Emmanuel Macron avait lui-même jugé lorsqu'il était à Bercy que le niveau de participation de l'État dans le secteur énergétique était trop élevé.
Quant à DCNS, actuellement, l'État contrôle 63 % du constructeur naval aux côtés de Thales, qui en possède 35 %. Mais Thales souhaite que soit revu cet équilibre. Jusqu'à présent, Bercy s'est refusé à le faire, mais une évolution reste possible.

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