ADP a annoncé s'attendre à un "léger retrait" de son résultat net cette année, après la chute d'un quart de son bénéfice au premier semestre, liée notamment aux "difficultés" de son partenaire turc TAV Airports.
Sur les six premiers mois de l'année, le bénéfice du groupe Aéroports de Paris (ADP) s'est établi à 127 millions d'euros, contre 167 millions l'an dernier. Cette baisse traduit à la fois un effet de changes défavorable et un déficit des activités internationales, plombées par TAV Airports, dont le groupe français détient 38 %. En perte de vitesse depuis le début de l'année, affecté par l'attentat du 28 juin à l'aéroport Atatürk et par des pertes sur des chantiers dans le Golfe, le groupe turc a revu à la baisse ses prévisions le 28 juillet, conduisant ADP a faire de même.
Conséquence des attentats
Au lieu d'une hausse "supérieure ou égale à 10 %" de son bénéfice, le groupe français prévoit désormais un "léger retrait" par rapport à 2015. Malgré la progression du nombre de passagers à Roissy et Orly (+ 1,5 %), le chiffre d'affaires a diminué de 0,5 % à 1,41 milliard d'euros. Cette "bonne tenue du trafic" est en réalité due à une "forte poussée du low-cost", qui masque "un ralentissement du trafic international", a indiqué Philippe Pascal, directeur financier d'ADP.
Les liaisons avec la zone Asie-Pacifique, en recul depuis les attentats de novembre à Paris, ont ainsi régressé de 7,9 %.
Le manque à gagner pour les commerces en zones réservées (duty-free et duty-paid) a pesé sur les activités commerciales, dont les recettes reculent de 5 millions d'euros.
Par ailleurs, les revenus de la taxe d'aéroport (affectée à la sûreté et à la sécurité aéroportuaires) diminuent de 15 millions d'euros.
La marge brute est cependant en progression, avec un Ebitda (excédent brut d'exploitation) en hausse de 2,7 % à 523 millions d'euros. Cette amélioration doit beaucoup à "une série de bonnes nouvelles conjoncturelles", dont des reprises de provisions pour créances et des "débouclages de litiges pour des montants assez conséquents", a précisé Philippe Pascal.
La société table toujours sur une "légère croissance" de son Ebitda cette année et sur une croissance de 2,3 % du trafic. "Nous actons les difficultés à l'international", mais "nous espérons que ce passage difficile sera de courte durée", a déclaré le directeur financier.
Conséquence des attentats
Au lieu d'une hausse "supérieure ou égale à 10 %" de son bénéfice, le groupe français prévoit désormais un "léger retrait" par rapport à 2015. Malgré la progression du nombre de passagers à Roissy et Orly (+ 1,5 %), le chiffre d'affaires a diminué de 0,5 % à 1,41 milliard d'euros. Cette "bonne tenue du trafic" est en réalité due à une "forte poussée du low-cost", qui masque "un ralentissement du trafic international", a indiqué Philippe Pascal, directeur financier d'ADP.
Les liaisons avec la zone Asie-Pacifique, en recul depuis les attentats de novembre à Paris, ont ainsi régressé de 7,9 %.
Le manque à gagner pour les commerces en zones réservées (duty-free et duty-paid) a pesé sur les activités commerciales, dont les recettes reculent de 5 millions d'euros.
Par ailleurs, les revenus de la taxe d'aéroport (affectée à la sûreté et à la sécurité aéroportuaires) diminuent de 15 millions d'euros.
La marge brute est cependant en progression, avec un Ebitda (excédent brut d'exploitation) en hausse de 2,7 % à 523 millions d'euros. Cette amélioration doit beaucoup à "une série de bonnes nouvelles conjoncturelles", dont des reprises de provisions pour créances et des "débouclages de litiges pour des montants assez conséquents", a précisé Philippe Pascal.
La société table toujours sur une "légère croissance" de son Ebitda cette année et sur une croissance de 2,3 % du trafic. "Nous actons les difficultés à l'international", mais "nous espérons que ce passage difficile sera de courte durée", a déclaré le directeur financier.
