Le transport aérien est sur le point de boucler un accord sur la limitation des émissions carbone, en dépit de la hausse attendue du trafic, afin d'apporter sa contribution à la lutte contre le réchauffement climatique.
Jeudi 6 octobre à l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), les tout derniers obstacles devraient être levés pour l'adoption d'un mécanisme de maintien d'ici 2035 des émissions de gaz à effet de serre (GES) à leur niveau qui sera observé en 2020 pour le secteur aérien. En séance plénière, les 191 pays membres de cette agence des Nations unies devraient ensuite, par consensus, entériner ce mécanisme de compensation des émissions carbone de l'aviation internationale (Corsia).
Ce serait alors un pas important dans la lutte contre les dérèglements climatiques même si les émissions de CO2 du secteur aérien (environ 2 % du total) n'entrent pas dans l'accord de Paris sur le climat dont l'entrée en vigueur dans moins d'un mois a été acquise mercredi après avoir satisfait aux critères minimum de pays et de volumes d'émissions. Poussés par cet élan international et au risque d'être fustigés par l'opinion publique, les délégués à l'OACI ont gommé leurs différences après une semaine de négociations.
Ce serait alors un pas important dans la lutte contre les dérèglements climatiques même si les émissions de CO2 du secteur aérien (environ 2 % du total) n'entrent pas dans l'accord de Paris sur le climat dont l'entrée en vigueur dans moins d'un mois a été acquise mercredi après avoir satisfait aux critères minimum de pays et de volumes d'émissions. Poussés par cet élan international et au risque d'être fustigés par l'opinion publique, les délégués à l'OACI ont gommé leurs différences après une semaine de négociations.