Port de pêche fraîche et de commerce, Boulogne-sur-Mer accuse en 2013 un repli sur ses deux activités malgré le développement d'un nouveau trafic de pulpe de betterave.
Proche des 2 millions de tonnes en 2010, le trafic du port de commerce de Boulogne-sur-Mer, orphelin d'activités transmanche, a été divisé par dix depuis. À hauteur de 230.000 tonnes en 2013, son tonnage affiche un repli de 7 % sous l'effet combiné de baisses dans les minéraux bruts (- 13 %) et les produits pétroliers (- 63 %). Ces tendances ont été compensées pour partie par la résistance des sables et argiles (+ 47 %), et surtout la pulpe de betterave. Nouvelle activité initiée en 2012, ce trafic a doublé l'an passé, et dépasse les 45.000 tonnes désormais.
Premier port français en pêche fraîche
En 2013, Boulogne-sur-Mer a également souffert sur son activité de pêche fraîche. Si le port boulonnais conserve son statut de premier port français dans ce domaine devant Lorient et Le Guilvinec, son tonnage fléchit de 9 % à plus de 30.000 tonnes. Soumis aux aléas des prix du marché et des prises, le chiffre d'affaires de cette activité a reculé de plus de 13 % pour s'établir à 66,1 millions d'euros.
Premier port français en pêche fraîche
En 2013, Boulogne-sur-Mer a également souffert sur son activité de pêche fraîche. Si le port boulonnais conserve son statut de premier port français dans ce domaine devant Lorient et Le Guilvinec, son tonnage fléchit de 9 % à plus de 30.000 tonnes. Soumis aux aléas des prix du marché et des prises, le chiffre d'affaires de cette activité a reculé de plus de 13 % pour s'établir à 66,1 millions d'euros.