Air Canada a redressé la barre en 2013, réalisant un bénéfice après une année marquée par un fort déficit. La réduction des coûts et la hausse du trafic sont les principaux facteurs de ce résultat.
Air Canada a réalisé un bénéfice de 10 millions de dollars canadiens pour 2013. Un résultat modeste mais à comparer avec sa perte de 136 millions lors de l'exercice précédent. Le chiffre d'affaires s'est monté à 12,4 milliards de dollars canadiens contre 12,1 mds en 2012. Pour le seul trafic passagers, les ventes ont été de 11 milliards, en progression de 2,6 % sur un an. Cette amélioration s'explique par l'augmentation de 2,1 % du volume de passagers transportés et pour 0,5 % par le rendement unitaire, selon la compagnie aérienne.
Les charges opérationnelles ont été contenues (+ 1 %) à 11,8 milliards, en dépit de "l'incidence défavorable de la dépréciation du dollar canadien" pour des charges de carburant payées en dollar américain, incidence évaluée à 147 millions. Le résultat brut d'exploitation est pratiquement à l'équilibre avec un solde positif de 2 millions après une perte d'exploitation de 80 millions lors de l'exercice précédent. Air Canada a affiché un coefficient d'occupation de sièges de 82,8 % en 2013, soit une amélioration de 0,1 point.
Des difficultés à venir
Pour le dernier trimestre de l'exercice, la compagnie canadienne a enregistré une perte de 6 millions à comparer avec une perte de 60 millions sur le quatrième trimestre 2012. "Air Canada estime que les conditions météorologiques particulièrement mauvaises ont eu un effet défavorable de 15 millions" sur le bénéfice courant, avec de nombreux vols annulés fin décembre et une désorganisation dans le trafic sur l'Est du continent nord américain. Au quatrième trimestre de 2013, Air Canada a enregistré un bénéfice opérationnel de 135 millions contre 47 millions un an plus tôt.
Calin Rovinescu, PDG de la compagnie, perçoit deux difficultés pour les premières semaines déjà passées de l'exercice 2014 avec des "conditions météorologiques exceptionnelles" perturbant les aéroports clés au Canada et un "affaissement du dollar canadien (...) plus prononcé que prévu".
En conséquence, Air Canada a prévenu que le bénéfice avant impôts et amortissements au premier trimestre 2014 "sera inférieur de 15 à 30 millions" à celui obtenu pour la même période l'an dernier. Le transporteur prévoit que sa capacité passagers augmentera de l'ordre de 3,5 % à 4,5 % sur l'ensemble de l'année.
Les charges opérationnelles ont été contenues (+ 1 %) à 11,8 milliards, en dépit de "l'incidence défavorable de la dépréciation du dollar canadien" pour des charges de carburant payées en dollar américain, incidence évaluée à 147 millions. Le résultat brut d'exploitation est pratiquement à l'équilibre avec un solde positif de 2 millions après une perte d'exploitation de 80 millions lors de l'exercice précédent. Air Canada a affiché un coefficient d'occupation de sièges de 82,8 % en 2013, soit une amélioration de 0,1 point.
Des difficultés à venir
Pour le dernier trimestre de l'exercice, la compagnie canadienne a enregistré une perte de 6 millions à comparer avec une perte de 60 millions sur le quatrième trimestre 2012. "Air Canada estime que les conditions météorologiques particulièrement mauvaises ont eu un effet défavorable de 15 millions" sur le bénéfice courant, avec de nombreux vols annulés fin décembre et une désorganisation dans le trafic sur l'Est du continent nord américain. Au quatrième trimestre de 2013, Air Canada a enregistré un bénéfice opérationnel de 135 millions contre 47 millions un an plus tôt.
Calin Rovinescu, PDG de la compagnie, perçoit deux difficultés pour les premières semaines déjà passées de l'exercice 2014 avec des "conditions météorologiques exceptionnelles" perturbant les aéroports clés au Canada et un "affaissement du dollar canadien (...) plus prononcé que prévu".
En conséquence, Air Canada a prévenu que le bénéfice avant impôts et amortissements au premier trimestre 2014 "sera inférieur de 15 à 30 millions" à celui obtenu pour la même période l'an dernier. Le transporteur prévoit que sa capacité passagers augmentera de l'ordre de 3,5 % à 4,5 % sur l'ensemble de l'année.
