Le patron d'AnsaldoBreda a rejeté jeudi 6 juin les raisons invoquées par les chemins de fer belges et hollandais pour annuler d'importantes commandes de TGV "Fyra" devant relier Bruxelles à Amsterdam. "Nous trouvons que les motivations avancées par nos clients sont infondées et illégitimes", a déclaré le PDG de la firme italienne, Maurizio Manfellotto, en estimant qu'"il est juste que les gens sachent la vérité".
Au total, les chemins de fer néerlandais et belges avaient commandé 19 TGV V250, au prix de 20 millions d'euros chacun. Les chemins de fer belges (SNCB) ont annoncé le 31 mai l'annulation de leur commande, et leurs homologues néerlandais (NS) envisagent de faire de même. Selon la SNCB, des analyses "ont mis en lumière des lacunes dans la conception des trains V250 avec des conséquences importantes possibles tant au niveau de la sécurité que de la fiabilité". Des experts ont ainsi constaté des problèmes dans les systèmes de freinage, de la rouille prématurée et "une protection inexistante des câbles électriques sous le train".
"Nous ne voulons pas nous soustraire à nos responsabilités mais nous démontrerons que principalement les avaries et défaillances constatées sont à attribuer à nos clients", a rétorqué jeudi 6 juin Maurizio Manfellotto. La thèse d'AnsaldoBreda est que les trains ont été utilisés en janvier à "des vitesses excessives (250 km/h)" compte tenu des conditions d'enneigement et de verglas rencontrées sur les voies ferrées. AnsaldoBreda va porter plainte contre les chemins de fer belges.
Au total, les chemins de fer néerlandais et belges avaient commandé 19 TGV V250, au prix de 20 millions d'euros chacun. Les chemins de fer belges (SNCB) ont annoncé le 31 mai l'annulation de leur commande, et leurs homologues néerlandais (NS) envisagent de faire de même. Selon la SNCB, des analyses "ont mis en lumière des lacunes dans la conception des trains V250 avec des conséquences importantes possibles tant au niveau de la sécurité que de la fiabilité". Des experts ont ainsi constaté des problèmes dans les systèmes de freinage, de la rouille prématurée et "une protection inexistante des câbles électriques sous le train".
"Nous ne voulons pas nous soustraire à nos responsabilités mais nous démontrerons que principalement les avaries et défaillances constatées sont à attribuer à nos clients", a rétorqué jeudi 6 juin Maurizio Manfellotto. La thèse d'AnsaldoBreda est que les trains ont été utilisés en janvier à "des vitesses excessives (250 km/h)" compte tenu des conditions d'enneigement et de verglas rencontrées sur les voies ferrées. AnsaldoBreda va porter plainte contre les chemins de fer belges.
