Plusieurs fédérations et associations économiques ont lancé lundi 13 avril un appel à une "nouvelle ambition ferroviaire française", en particulier pour enrayer le "recul spectaculaire" du fret.
"Le fret ferroviaire, en quelques années, à contre-courant de l'exigence de report modal portée par le Grenelle de l'environnement, a chuté en France de 16 à 9 % de part de marché" du transport de marchandises, ont déploré des organisations, dont la CGPME, la FNSEA et la Fédération des industries ferroviaires (FIF). "Ce recul spectaculaire, ignoré du grand public, est une exception européenne qui devient un handicap logistique pour notre économie", ont-elles ajouté, en faisant valoir que la part de marché du ferroviaire dans le transport de marchandises atteignait 17 % en Allemagne.
Déséquilibre structurel
Alors que se profile une ouverture totale à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs, prévue par l'Union européenne pour 2022, les organismes estiment que "la France, pays du TGV et des trains à l'heure, est en voie de perdre son statut de grande nation ferroviaire et de devenir un maillon faible de l'Europe ferroviaire". Pour eux, "le niveau actuel d'utilisation de notre réseau ferré national, même avec les nouveaux opérateurs de fret, ne permet plus d'assurer son équilibre économique. Ce déséquilibre structurel, insoutenable, menace sa pérennité".
Déséquilibre structurel
Alors que se profile une ouverture totale à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs, prévue par l'Union européenne pour 2022, les organismes estiment que "la France, pays du TGV et des trains à l'heure, est en voie de perdre son statut de grande nation ferroviaire et de devenir un maillon faible de l'Europe ferroviaire". Pour eux, "le niveau actuel d'utilisation de notre réseau ferré national, même avec les nouveaux opérateurs de fret, ne permet plus d'assurer son équilibre économique. Ce déséquilibre structurel, insoutenable, menace sa pérennité".