Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a affirmé mardi 31 juillet que le gouvernement français allait "engager un dialogue au plus haut niveau pour infléchir les décisions" du groupe sidérurgique ArcelorMittal.
"Nous allons engager un dialogue au plus haut niveau pour infléchir les décisions qui aujourd'hui sont prises en défaveur de l'Europe", a déclaré M. Montebourg, répondant à une question de Gaby Charroux (PCF, Bouches-du-Rhône). "Si nous n'y parvenons pas, nous en reparlerons", a-t-il ajouté. Le ministre a souligné qu'"aujourd'hui ArcelorMittal, comme il se désengage de Liège (Belgique), ferme des surcapacités selon eux dans toute l'Europe". Le rapport de la mission d'expertise sur Florange (Moselle) menée par Pascal Faure remis la semaine dernière "a montré que ces sites sont viables", a dit M. Montebourg. "Ils ont un avenir, pour peu que l'aciériste décide d'y investir et faire son travail de propriétaire du site", a-t-il ajouté. M. Montebourg a souligné que "les groupes dans l'acier et l'aluminium - c'étaient Pechiney et Arcelor - ont été en quelque sorte pris entre des mains qui ne sont plus les nôtres et qui échappent en quelque sorte à toute forme de contrôle". "Donc nous sommes aujourd'hui dans une situation où des groupes financiers, qui d'ailleurs sont pour l'essentiel des groupes miniers, recherchent les marges et la rentabilité en se sortant en quelque sorte des activités de transformation", a affirmé le ministre.
M. Montebourg avait indiqué vendredi 27 juillet , après la remise du rapport Faure, qu'il allait "très rapidement engager un dialogue stratégique avec les dirigeants d'ArcelorMittal" sur l'avenir du site de Florange.
"Nous allons engager un dialogue au plus haut niveau pour infléchir les décisions qui aujourd'hui sont prises en défaveur de l'Europe", a déclaré M. Montebourg, répondant à une question de Gaby Charroux (PCF, Bouches-du-Rhône). "Si nous n'y parvenons pas, nous en reparlerons", a-t-il ajouté. Le ministre a souligné qu'"aujourd'hui ArcelorMittal, comme il se désengage de Liège (Belgique), ferme des surcapacités selon eux dans toute l'Europe". Le rapport de la mission d'expertise sur Florange (Moselle) menée par Pascal Faure remis la semaine dernière "a montré que ces sites sont viables", a dit M. Montebourg. "Ils ont un avenir, pour peu que l'aciériste décide d'y investir et faire son travail de propriétaire du site", a-t-il ajouté. M. Montebourg a souligné que "les groupes dans l'acier et l'aluminium - c'étaient Pechiney et Arcelor - ont été en quelque sorte pris entre des mains qui ne sont plus les nôtres et qui échappent en quelque sorte à toute forme de contrôle". "Donc nous sommes aujourd'hui dans une situation où des groupes financiers, qui d'ailleurs sont pour l'essentiel des groupes miniers, recherchent les marges et la rentabilité en se sortant en quelque sorte des activités de transformation", a affirmé le ministre.
M. Montebourg avait indiqué vendredi 27 juillet , après la remise du rapport Faure, qu'il allait "très rapidement engager un dialogue stratégique avec les dirigeants d'ArcelorMittal" sur l'avenir du site de Florange.
