L'interdiction de procéder à de nouveaux forages dans les eaux arctiques américaines et canadiennes, annoncée mardi 20 décembre, vise à protéger l'une des dernières zones vierges de la planète, déjà fragilisée par le réchauffement climatique : revue des principaux enjeux de ce territoire extrême.
La zone arctique s'étend du Pôle Nord au cercle polaire arctique (66° de latitude), soit environ 21 millions de km2. Elle comprend l'océan Arctique, dont une partie dégèle l'été, et des terres (Canada, États-Unis avec l'Alaska, Danemark avec le Groenland, la Russie, la Norvège avec l'archipel du Svalbard et l'Islande). L'océan (14 millions de km2) englobe notamment les mers de Barents, des Tchouktches, de Beaufort, du Labrador, du Groenland, de Norvège, de Sibérie orientale, etc. Certaines eaux sont sous juridiction nationale mais, au-delà de cette limite, les territoires ne sont soumis à aucune réglementation, contrairement à l'Antarctique protégé par un traité international. Un conseil de l'Arctique, forum intergouvernemental, réunit les nations riveraines de l'océan Arctique, ainsi que la Finlande et la Suède. Son champ d'intervention s'est à ce jour borné à des accords sur le sauvetage…
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