Les ports de Strasbourg, Mulhouse et Bâle ont connu un début d’année tout aussi difficile les uns que les autres. Leurs trafics reculent de 5 à 12 %.
Les statistiques concordantes expriment l’état de la conjoncture et la moindre demande en produits pétroliers. À Strasbourg, la baisse trimestrielle atteint 12,3 % à périmètre constant qui ne comprend que partiellement le trafic des objets manufacturés. Le total réel est par conséquent supérieur à celui de 1,5 million de tonnes affiché dans les statistiques. Le Port autonome enregistre un recul significatif de deux de ses gros postes : les pétroliers (- 22,2 %, à 382.300 tonnes) et les céréales (-26,6 %, soit 269.800 tonnes). Les graviers connaissent par contre une légère reprise de 1,1 %, à 615.000 tonnes.
Les Ports de Mulhouse-Rhin (PMR) sont en recul de 4,8 %, soit un total de 1,14 million de tonnes, sous l’effet principalement des reflux des minéraux (- 22 %, à 199.200 tonnes), des objets manufacturés (- 14,7 %, 75.500 tonnes) et des produits pétroliers (-7,6 %, 261.750 tonnes). En revanche, les produits chimiques réalisent un bond de 41 % (127.900 tonnes).
Chez le voisin suisse Bâle, le premier trimestre s’est achevé par une baisse de 16 % (total : 1,53 million de tonnes). Le port dépend beaucoup des mouvements pétroliers, or les raffineries intérieures ont repris leur fonctionnement normal, ce qui crée moins de demande pour l’importé qui arrive à Bâle. Celui-ci a donc chuté de 30 % pour revenir à un total jugé habituel de 651.000 tonnes. L’autre baisse importante concerne les graviers et minéraux : - 32 % (à 168.700 tonnes).
Conteneurs : l'exception bâloise
Les conteneurs sont aussi orientés à la baisse : de l’ordre de 10 % pour chacun des modes à Strasbourg dont - 9,8 % pour le fluvial (28.800 EVP), - 7,6 % à Mulhouse où le fluvial tombe à 7.860 EVP suite à sa chute de 29 % incomplètement compensée par le ferroviaire (+ 3,9 %) et le routier (+ 11,6 %). L’exception vient de Bâle où le conteneur fluvial progresse de 10,6 % , soit un total de 26.800 tonnes, grâce au développement de liaisons vers Rotterdam et Anvers.
Les Ports de Mulhouse-Rhin (PMR) sont en recul de 4,8 %, soit un total de 1,14 million de tonnes, sous l’effet principalement des reflux des minéraux (- 22 %, à 199.200 tonnes), des objets manufacturés (- 14,7 %, 75.500 tonnes) et des produits pétroliers (-7,6 %, 261.750 tonnes). En revanche, les produits chimiques réalisent un bond de 41 % (127.900 tonnes).
Chez le voisin suisse Bâle, le premier trimestre s’est achevé par une baisse de 16 % (total : 1,53 million de tonnes). Le port dépend beaucoup des mouvements pétroliers, or les raffineries intérieures ont repris leur fonctionnement normal, ce qui crée moins de demande pour l’importé qui arrive à Bâle. Celui-ci a donc chuté de 30 % pour revenir à un total jugé habituel de 651.000 tonnes. L’autre baisse importante concerne les graviers et minéraux : - 32 % (à 168.700 tonnes).
Conteneurs : l'exception bâloise
Les conteneurs sont aussi orientés à la baisse : de l’ordre de 10 % pour chacun des modes à Strasbourg dont - 9,8 % pour le fluvial (28.800 EVP), - 7,6 % à Mulhouse où le fluvial tombe à 7.860 EVP suite à sa chute de 29 % incomplètement compensée par le ferroviaire (+ 3,9 %) et le routier (+ 11,6 %). L’exception vient de Bâle où le conteneur fluvial progresse de 10,6 % , soit un total de 26.800 tonnes, grâce au développement de liaisons vers Rotterdam et Anvers.