Le recul des produits pétroliers, de loin la principale activité du port suisse, entraîne la diminution globale du trafic à moins de 6 millions de tonnes, malgré de bons résultats par ailleurs.
Porte d’accès de la Suisse à la mer, le port de Bâle a subi une baisse de trafic de 12,4 % l’an dernier, pour retomber à 5,98 millions de tonnes. Sa forte dépendance au trafic pétrolier se ressent une fois de plus sur ses statistiques. Un hiver doux, le retour à activité normale des raffineries intérieures et une modification fiscale au 1er janvier 2014 ayant entraîné des achats massifs peu avant se sont combinés pour faire perdre près d’un million de tonnes en un an à ce poste, soit un total ramené à 2,32 millions de tonnes. Le reste des trafics vrac s’affiche en légère hausse annuelle de 4 %. Elle résulte surtout d’un net redressement des graviers/matériaux de construction, révélateur d’un BTP dynamique dans le pays : ce poste progresse de 25 %, à 1,19 million de tonnes. Les produits métallurgiques remontent également légèrement de 1,6 % (426.850 tonnes).
Questions sur le franc suisse
Deux points d’interrogation planent au-dessus du port bâlois. Le premier est positif… de son point de vue : la restructuration toujours en cours des raffineries en Europe pourrait se traduire par des fermetures de capacité intérieures, renforçant d’autant l’appel à la ressource extérieure acheminée par le Rhin. L’autre porte sur les conséquences de la montée du franc suisse sur les trafics à l’exportation. En 2014, les entreprises helvétiques se sont encore montrées très dynamiques dans leurs ventes hors frontières, ce qui a maintenu le trafic conteneur tout proche de son record historique, avec 104.482 EVP fluviaux.
Questions sur le franc suisse
Deux points d’interrogation planent au-dessus du port bâlois. Le premier est positif… de son point de vue : la restructuration toujours en cours des raffineries en Europe pourrait se traduire par des fermetures de capacité intérieures, renforçant d’autant l’appel à la ressource extérieure acheminée par le Rhin. L’autre porte sur les conséquences de la montée du franc suisse sur les trafics à l’exportation. En 2014, les entreprises helvétiques se sont encore montrées très dynamiques dans leurs ventes hors frontières, ce qui a maintenu le trafic conteneur tout proche de son record historique, avec 104.482 EVP fluviaux.