Bourget 2017 : "un bon cru" pour les affaires

La 52e édition du Salon international de l'aéronautique du Bourget, plus grand rendez-vous mondial du secteur, a été un "très bon cru" avec des carnets de commandes en hausse de 13 %, même si la fréquentation s'est effritée, en partie à cause de l'état d'urgence.
Le chiffre d'affaires réalisé pendant le Salon du Bourget par les professionnels représentant aussi l'industrie spatiale a atteint 150 milliards de dollars, contre 130 milliards lors de la précédente édition en 2015 de cette grand-messe qui se tient tous les deux ans, ont indiqué dimanche 25 juin les organisateurs.
Boeing et Airbus ont à eux seuls enregistré pour 114 milliards de dollars de commandes, 74,8 pour le constructeur américain et 39,7 pour le consortium européen, tandis que CFM International, la filiale moteurs d'avions de General Electric et Safran, a reçu 1.658 commandes de moteurs Leap et CFM56, pour un montant de 27,3 milliards, lors du salon.

Fréquentation en baisse

"C'est un très, très bon cru en termes de business", a commenté Émeric d'Arcimoles, le commissaire général de ce salon ouvert aux seuls professionnels de lundi 19 à jeudi 22 juin, puis au grand public les trois derniers jours. Le nombre de visiteurs professionnels (140.000) a reculé de 6 % par rapport à 2015, une baisse attribuée par Émeric d'Arcimoles à des "restrictions budgétaires" dans de nombreuses entreprises ainsi qu'à l'état d'urgence en France.
Il s'est réjoui du succès de la troisième édition de "l'avion des métiers", un forum pour l'emploi dans le secteur de l'aéronautique, qui a vu passer cette année "plus de 60.000 personnes, essentiellement des jeunes".  Le Paris Air Lab, première édition d'un espace dévolu à la recherche, l'innovation et à la prospective, a attiré 50.000 personnes et permis à certaines start-up d'enregistrer leurs premières commandes, a-t-il ajouté.
La fréquentation du grand public (180.000) a été en baisse d'environ 10 %, selon les premières estimations. Du vendredi 23 au dimanche 25 juin, les visiteurs ont pu assister à un programme de vols de quatre heures trente alternant avions de combat, hélicoptères, avions d'affaires ou gros porteurs, et même la Patrouille de France.  Environ 70 % des avions présents pour les journées professionnelles étaient restés pour les démonstrations mais certains grands, comme Boeing, étaient repartis dès vendredi. "Laisser un avion un week-end ça coûte très cher, le faire voler ça coûte encore plus cher", ont expliqué les organisateurs.

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