Une ministre norvégienne a affiché mardi 9 août sa tiédeur face à un éventuel retour de la Grande-Bretagne dans l'Association européenne de libre-échange (AELE), hypothéquant ainsi les chances que Londres puisse suivre le modèle norvégien après le Brexit. "Il n'est pas donné que ce soit positif de laisser entrer un grand pays dans cette organisation", a déclaré la ministre norvégienne des Affaires européennes, Elisabeth Vik Aspaker, dans un entretien avec le journal "Aftenposten". "Cela déplacerait le point d'équilibre, ce qui n'est pas nécessairement dans les intérêts de la Norvège", a-t-elle ajouté. Le royaume scandinave n'est pas membre de l'Union européenne mais il a accès au juteux marché intérieur européen via son appartenance à l'Espace économique européen (EEE), qui regroupe les pays de l'UE et trois des quatre membres de l'AELE (la Norvège, l'Islande et Liechtenstein, mais pas la Suisse).
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