La Commission européenne réclame au groupe chinois Cosco de rembourser à l'État grec des aides indûment perçues pour les deux terminaux opérés au Pirée. Selon Dynamar, Bruxelles estime que Piraeus Container Terminal (PCT), la filiale grecque de l'opérateur chinois Cosco Pacific, a bénéficié d'allègements fiscaux et de traitement de faveur en matière de comptabilité. La Commission estime que ces avantages sont incompatibles avec la législation européenne car ils constitueraient des distorsions de concurrence. L'opérateur chinois contrôle aujourd'hui deux des trois terminaux à conteneurs du Pirée. L'an dernier, le port situé dans la banlieue d'Athènes a traité 3,7 millions d'EVP, soit 18,5 % de plus qu'en 2013. Sur cette activité globale, le volume traité par la filiale grecque de Cosco Pacific Ltd s'élève à 3 millions d'EVP. Le groupe chinois s'était montré intéressé ces derniers mois par l'acquisition de 67 % de la société gestionnaire du port grec que l'État souhaitait vendre pour la somme de 240 millions d'euros. Mais, depuis l'arrivée de Syriza au pouvoir, le gouvernement d'Alexis Tsipras semble avoir remis en question ce projet qui devait contribuer à renflouer les caisses publiques.
Transport maritime
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