Charles de la Verpillière élu président du Syndicat mixte du Pipa

Charles de la Verpillière, vice-président du conseil départemental et député de l’Ain, vient d’être élu président du Syndicat mixte du Parc industriel de la plaine de l’Ain. Il succède à Jean Chabry. Charles de la Verpillière entend poursuivre le développement qualitatif du Pipa, répondre à la compétition économique internationale, coordonner l’action du syndicat mixte avec celle de la communauté de communes de la plaine de l’Ain, afin de maintenir une parfaite intégration territoriale et confirmer les récents succès commerciaux de l’équipe en place. C’est le cas de Sonepar, l’un des leaders mondiaux dans la distribution de matériel électrique qui a annoncé récemment son projet d’implantation d’un entrepôt logistique de 30.000 m2. Le début des travaux est prévu cet été pour une livraison en été 2016. L’entrepôt sera divisé en un bâtiment de cinq cellules de 5.940 m2 sur un terrain de 10 hectares. Le groupe Sonepar réalise 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires dont 2,5 milliards en France. Il emploie 36.000 personnes dans 41 pays. En 2014, Sonepar s’est implanté en Colombie, au Costa Rica et au Royaume-Uni. C’est aussi le cas de la société italienne et familiale Nuncas, spécialisée dans la R&D, la production et la commercialisation de produits de lavage, d’entretien et de soins du corps qui a également choisi de s’implanter sur le parc industriel avec une usine qui devrait être opérationnelle en 2017 pour un investissement de 10 millions d’euros.
Le parc, depuis sa création, a eu le souci de l’environnement et de la qualité de vie. Il est certifié Iso 14001, labellisé Emas (Eco Management and Audit Scheme) et Lucie (Iso 26000). Il accueille 142 entreprises et plus de 5.000 emplois sur ses 900 hectares dont 340 sont prêts pour accompagner la création ou la croissance de sociétés françaises et étrangères. Celles-ci seront sans doute fort intéressées par les résultats de l’enquête annuelle du Pipa dédiée à l’emploi et qui révèle des chiffres qui soulignent l’attractivité de ce parc d’activités. S’agirait-il d’un «paradis fiscal» ? Le Pipa est implanté sur un territoire qui a fait du développement économique sa priorité. «Le taux d’endettement très faible des collectivités locales et l’absence de déficit public permettent aux élus de s’engager à ne pas augmenter la fiscalité des entreprises durablement», indiquent les responsables du parc. «En effet, poursuivent-ils, le taux de la cotisation foncière des entreprises du Pipa s’élève à seulement 19,22 %, alors que celui du Nord-Isère, de la Rocade Est de Lyon et du Rovaltain dépasse les 25 %». Concernant le taux communal d’imposition en matière de foncier bâti, il serait en moyenne de 7 % sur les communes du Pipa (Saint-Vulbas, Blyes et Sainte-Julie), tandis qu’il est en moyenne de plus de 27 % sur les communes du Nord-Isère. Ces bons points fiscaux permettent ainsi de poursuivre les investissements nécessaires au développement du parc donc à la croissance des emplois.

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