Greenpeace a affirmé samedi 1er juillet que le convoi maritime de combustible nucléaire Mox que prépare Areva à destination du Japon partirait mercredi 5 juillet de Cherbourg. Ce transport de 8 tonnes de Mox, un mélange de plutonium et d'uranium, est très critiqué par les écologistes. "Ce Mox, explique Yannick Rousselet de Greenpeace, est à destination du réacteur nucléaire de Takhama n° 4. Le "Pacific Egret" et le "Pacific Heron", "armés jusqu'aux dents", sont sur le départ de Barrow-In-Furness en Angleterre pour venir à Cherbourg". D'après l'activiste, les camions blindés chargés du Mox quitteront l'usine de La Hague pour rejoindre le port de Cherbourg dans la nuit de mardi à mercredi. Le chargement sera effectué mercredi matin et "les navires devraient quitter le port de Cherbourg dans la soirée". Jeudi, l'association Robin des bois a dénoncé ce transport, mettant en cause "la capacité des modestes navires de la Pacific Nuclear Transport Ltd à résister aux cyclones, aux tsunamis et aux missiles nord-coréens". "Ce transport présente évidemment des risques de détournement à des fins militaires", le plutonium pouvant être utilisé pour la fabrication d'armes nucléaires, avait affirmé de son côté Yannick Rousselet. Lors de précédents transports de Mox, Areva avait souligné "la grande robustesse des emballages" contenant le Mox. Il s'agira du 6e transport de Mox de la France vers le Japon, le premier ayant eu lieu en 1999. Il faut en général environ 65 jours au Mox pour rejoindre le Japon par la mer.
Transport maritime
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