L'activité manufacturière en Chine a de nouveau accéléré en août, selon l'indice indépendant publié par le groupe de médias Caixin, au diapason du chiffre gouvernemental annoncé la veille, un signe encourageant pour l'économie chinoise.
En Chine, l'activité manufacturière a accéléré en août. L'indice des directeurs d'achat (PMI), calculé par le cabinet IHS Markit et rendu public par Caixin vendredi 1er septembre, s'est établi à 51,6 le mois dernier, contre 51,1 en juillet. Un chiffre supérieur à 50 indique une expansion de l'activité. En-deçà, il signale une contraction. Ce baromètre, fondé notamment sur les carnets de commandes des entreprises et jugé annonciateur de la conjoncture à venir, est très suivi par les marchés.
L'indice publié vendredi vient confirmer le raffermissement de l'activité manufacturière annoncé jeudi 31 août par le gouvernement avec son PMI officiel (passé de 51,4 à 51,7 entre juillet et août). Le chiffre donné par Caixin-Markit, qui se base notamment sur un sondage auprès de PME du secteur privé, est parfois jugé plus représentatif que l'indice gouvernemental - lequel se concentre surtout sur les grands groupes et les firmes publiques.
Plus forte progression en sept ans
Le groupe de médias a souligné vendredi que les ventes à l'export avaient connu en août leur plus forte progression en plus de sept ans. Une solide demande étrangère a notamment permis de remplir les carnets de commande des entreprises. "Les conditions générales de fonctionnement dans le secteur manufacturier ont continué à s'améliorer avec le renforcement de la demande", a salué Zhengsheng Zhong, économiste au cabinet CEBM. Mais le secteur reste en proie à certaines difficultés : des politiques environnementales plus contraignantes (qui rallongent les délais de livraison) et une pression inflationniste accrue (stimulée notamment par une augmentation des coûts de production).
La hausse des prix des principaux métaux industriels est par ailleurs probablement un des facteurs ayant contribué à doper le PMI, a observé dans une note Julian Evans-Pritchard, du cabinet Capital Economics. "Nous soupçonnons que ce soit la spéculation sur de futures réductions des capacités de production qui ait tiré vers le haut les prix des métaux et la production industrielle, plutôt qu'un renforcement de la demande sous-jacente", a-t-il indiqué. Le durcissement de la politique monétaire décidé par Pékin, soucieux de dégonfler l'endettement colossal de ses entreprises, risque par ailleurs, selon lui, de continuer à peser sur l'économie.
La Chine a enregistré au premier comme au deuxième trimestre une croissance de 6,9 %. Il s'agissait d'un net rebond après une glissade à + 6,7 % en 2016, sa plus faible progression en vingt-six ans. Ce sursaut était cependant largement alimenté par la dépense publique et la dette, sur fond de boom des investissements dans l'immobilier et les infrastructures.
L'indice publié vendredi vient confirmer le raffermissement de l'activité manufacturière annoncé jeudi 31 août par le gouvernement avec son PMI officiel (passé de 51,4 à 51,7 entre juillet et août). Le chiffre donné par Caixin-Markit, qui se base notamment sur un sondage auprès de PME du secteur privé, est parfois jugé plus représentatif que l'indice gouvernemental - lequel se concentre surtout sur les grands groupes et les firmes publiques.
Plus forte progression en sept ans
Le groupe de médias a souligné vendredi que les ventes à l'export avaient connu en août leur plus forte progression en plus de sept ans. Une solide demande étrangère a notamment permis de remplir les carnets de commande des entreprises. "Les conditions générales de fonctionnement dans le secteur manufacturier ont continué à s'améliorer avec le renforcement de la demande", a salué Zhengsheng Zhong, économiste au cabinet CEBM. Mais le secteur reste en proie à certaines difficultés : des politiques environnementales plus contraignantes (qui rallongent les délais de livraison) et une pression inflationniste accrue (stimulée notamment par une augmentation des coûts de production).
La hausse des prix des principaux métaux industriels est par ailleurs probablement un des facteurs ayant contribué à doper le PMI, a observé dans une note Julian Evans-Pritchard, du cabinet Capital Economics. "Nous soupçonnons que ce soit la spéculation sur de futures réductions des capacités de production qui ait tiré vers le haut les prix des métaux et la production industrielle, plutôt qu'un renforcement de la demande sous-jacente", a-t-il indiqué. Le durcissement de la politique monétaire décidé par Pékin, soucieux de dégonfler l'endettement colossal de ses entreprises, risque par ailleurs, selon lui, de continuer à peser sur l'économie.
La Chine a enregistré au premier comme au deuxième trimestre une croissance de 6,9 %. Il s'agissait d'un net rebond après une glissade à + 6,7 % en 2016, sa plus faible progression en vingt-six ans. Ce sursaut était cependant largement alimenté par la dépense publique et la dette, sur fond de boom des investissements dans l'immobilier et les infrastructures.
