La conjoncture dans le secteur manufacturier s'est stabilisée en France au mois de février après six mois consécutifs de contraction, selon le cabinet Markit.
La conjoncture est stable dans le secteur manufacturier en France en février, selon l'indice PMI publié jeudi 1er mars par le cabinet Markit. L'indice PMI du secteur s'est établi à 50,0 points en février, l'exact point d'équilibre entre contraction et progression de l'activité, se redressant par rapport aux 48,5 points enregistrés en janvier. Cette progression de l'indice résulte d'une croissance de la production et de l'emploi en février ainsi que d'une moindre contraction des nouvelles commandes et des stocks d'achats, précise le cabinet.
Augmentation à l'export vers les États-Unis
Selon Jack Kennedy, économiste chez Markit, la hausse de la production reste cependant "très marginale", les commandes à l'export augmentent "modérément", la demande intérieure demeure "faible" et les prix des achats atteignent "un plus haut de huit mois". Dans ce "contexte de fragilité de la demande", les entreprises sont placées "dans une situation difficile" et "toute tentative de préservation des marges risque d'entraîner une nouvelle diminution des nouvelles commandes", observe-t-il.
Le cabinet précise que le taux de contraction des ventes a affiché en février son plus faible niveau depuis juillet 2011. Les fabricants français signalent aussi pour la première fois depuis sept mois une augmentation de leurs nouvelles commandes à l'export, notamment vers les États-Unis. Le volume du travail en cours se replie pour le septième mois consécutif, mais à un niveau marginal. Parallèlement, l'emploi progresse légèrement, pour le troisième mois consécutif. L'inflation des prix des achats s'est accélérée, à son plus haut niveau depuis huit mois avec, en conséquence, une hausse des prix de vente qui s'est accrue le plus fortement en février depuis un semestre, les fabricants français cherchant à préserver leurs marges.
L'indice PMI, établi à partir d'une enquête menée auprès de plus de 400 entreprises opérant dans l'industrie manufacturière en France, est un indicateur de la conjoncture considéré comme fiable par les analystes.
Augmentation à l'export vers les États-Unis
Selon Jack Kennedy, économiste chez Markit, la hausse de la production reste cependant "très marginale", les commandes à l'export augmentent "modérément", la demande intérieure demeure "faible" et les prix des achats atteignent "un plus haut de huit mois". Dans ce "contexte de fragilité de la demande", les entreprises sont placées "dans une situation difficile" et "toute tentative de préservation des marges risque d'entraîner une nouvelle diminution des nouvelles commandes", observe-t-il.
Le cabinet précise que le taux de contraction des ventes a affiché en février son plus faible niveau depuis juillet 2011. Les fabricants français signalent aussi pour la première fois depuis sept mois une augmentation de leurs nouvelles commandes à l'export, notamment vers les États-Unis. Le volume du travail en cours se replie pour le septième mois consécutif, mais à un niveau marginal. Parallèlement, l'emploi progresse légèrement, pour le troisième mois consécutif. L'inflation des prix des achats s'est accélérée, à son plus haut niveau depuis huit mois avec, en conséquence, une hausse des prix de vente qui s'est accrue le plus fortement en février depuis un semestre, les fabricants français cherchant à préserver leurs marges.
L'indice PMI, établi à partir d'une enquête menée auprès de plus de 400 entreprises opérant dans l'industrie manufacturière en France, est un indicateur de la conjoncture considéré comme fiable par les analystes.
