Cosco, seul candidat pour le rachat du port du Pirée

Cosco, géant national chinois du transport maritime, est le seul candidat au rachat de l'Organisme du Pirée, le plus grand port de Grèce, selon l'Agence de privatisation des biens publics qui souhaite un relèvement de l'offre présentée.
Le chinois Cosco est le seul candidat pour le rachat du port du Pirée, a annoncé mardi 12 janvier l'Agence de privatisation des biens publics (HRADF). "Le Conseil d'administration de HRADF a ouvert aujourd'hui la proposition financière présentée par le groupe Cosco (Hong Kong) en échange de la cession de 67 % du capital de l'OLP (Organisme du Pirée)", a indiqué l'Agence. "Comme la procédure le prévoit, l'Agence a demandé à recevoir une offre améliorée, à étudier lors d'une prochaine réunion du Conseil d'administration prévue la semaine prochaine". Le prix proposé n'a pas été divulgué.

APM et ICTS

Cosco est déjà présente au Pirée depuis 2008, avec l'acquisition de deux terminaux de ce port. La société chinoise aspire à transformer Le Pirée en plus grand port de transbordement du Sud-Est de l'Europe, et à en faire "un pont entre l'Asie et l'Europe". Le port du Pirée, près d'Athènes, est l'un des plus grands ports de la Méditerranée et revêt une importance majeure pour le transport de fret. Deux autres sociétés avaient exprimé leur intérêt pour le rachat de l'OLP : le danois APM (filiale du groupe AP Møller-Maersk) et le philippin International Container Terminals Services (ICTS), mais n'ont pas donné suite.
Repoussée à plusieurs reprises ces dernières années, la privatisation du port du Pirée a pris du retard surtout après l'arrivée au pouvoir en janvier du gouvernement de gauche Syriza d'Alexis Tsipras. Mais, sous la pression des créanciers, le gouvernement Tsipras s'est finalement vu contraint de faire avancer cette privatisation controversée, pour satisfaire aux conditions du troisième prêt en cinq ans accordé au pays en juillet. De nombreuses manifestations et grèves ont récemment eu lieu à l'appel des employés des ports et de l'Union des dockers qui s'opposent au rachat de l'OLP, qualifiée par les syndicats de "bradage".
Mi-décembre, la Grèce a signé la cession des opérations de quatorze aéroports régionaux à l'opérateur aéroportuaire allemand Fraport pour un prix de 1,2 milliard d'euros, première importante privatisation du gouvernement de gauche. L'avancement du programme des privatisations et les nouvelles mesures de rigueur qui ont été récemment votées au Parlement font partie des conditions nécessaires à une évaluation positive du programme d'aide à la Grèce d'ici fin janvier et à la poursuite du versement au pays des prêts prévus par le plan d'aide.

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