Création d'une nouvelle confédération : CTLE

Des syndicats européens du transport ont annoncé samedi 23 novembre au Touquet la création d'une confédération, la CTLE, pour "lutter contre le dumping social et la concurrence déloyale" dans leur secteur.
Une nouvelle confédération, la CTLE, vient d'être créée par des syndicats européens du transport, pour "lutter contre la concurrence déloyale". "Première en Europe", la Confédération du transport et de la logistique en Europe (CTLE) "veut défendre les patrons et les salariés" et "lutter contre le dumping social, le cabotage illégal et l'esclavagisme moderne", a déclaré Pascal Debruyne, président de l'Unotre (Fédération patronale française du transport) Nord-Pas-de-Calais Picardie, à l'occasion de l'assemblée générale de l'organisation.

Démission de Siim Kallas

Les membres fondateurs de la CTLE - l'Unotre, le syndicat des transports en Belgique Secop-ITSRE, le syndicat italien Uniti si Vince, auxquels doivent s'associer des syndicats de transports néerlandais, luxembourgeois et allemand - ont annoncé le lancement d'une pétition pour demander la démission de Siim Kallas, vice-président de la Commission européenne en charge des transports, qu'ils accusent de "favoriser les transporteurs de l'Est".
"Des transporteurs français possèdent une simple adresse dans des pays de l'Est comme la Pologne ou la Hongrie et viennent faire rouler leur camion, immatriculé à l'étranger, pour faire du transport France-France", malgré une réglementation européenne, a expliqué Pascal Debruyne, réclamant la fin de "l'hémorragie".
"Entre 2008 et aujourd'hui, on a perdu 4.700 postes de chauffeurs routiers et nous n'avons pas pour autant moins de camions sur nos autoroutes, il y a donc un sérieux problème. On est dans un gouffre, on est au bord du précipice, il faut changer la manière d'action et rassembler tout le monde autour de la problématique du transport", a renchéri Alain Durant, président de la Secop-ITSRE, syndicat des employés, des cadres, des ouvriers et des patrons en Belgique.
"Aujourd'hui, l'Italie est touchée par la présence accrue de chauffeurs routiers low-cost. Il y a des flottes de camions immatriculés dans les pays de l'Est et qui restent deux à trois mois en Italie. Sur dix camions, sept sont des poids lourds étrangers", a dénoncé Renzo Erbisti, président d'Uniti si Vince.

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