Dans le Nord de l'Afghanistan, la Route de la Soie est au point mort

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"Certains jours, il n'y a aucun train" sur le pont reliant Afghanistan et Ouzbékistan, selon un douanier d'Hairatan. Autrefois ville-frontière grouillante de marchands, cette ancienne étape de la Route de la Soie périclite depuis deux ans et entraîne tout le Nord afghan dans sa déprime économique.
En Afghanistan, l'une des Routes de la Soie passait par Balkh, la province où se trouve Hairatan. Huit siècles plus tard, le sommeil a gagné Balkh et de voyageurs, Hairatan n'en voit plus beaucoup - la faute à l'insécurité et au départ des troupes étrangères. "Il y a encore trois ans, il fallait attendre cinq ou six jours pour qu'un bateau se libère et fasse traverser nos marchandises sur le fleuve Amou-Daria, de l'Ouzbékistan vers l'Afghanistan. Il y avait un véritable engorgement", se rappelle Mohammed Afzal Joya, importateur de jus de fruits et de détergents ouzbeks. "Aujourd'hui, il n'y a plus aucun bateau", se lamente-t-il à Mazar-i-Sharif, grande ville la plus proche d'Hairatan. "Si deux trains de marchandises traversent le pont (qui enjambe l'Amou-Daria, NDLR) en une journée, c'est le Pérou !", renchérit le chef de la gare de triage d'Hairatan. Derrière lui, les wagons frappés de…
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