Dépendance au pétrole au port de Bâle

À Bâle, la forte croissance des produits pétroliers a tiré à la hausse de 6 % l’ensemble du trafic du port suisse, alors que la plupart des autres postes sont en recul.
L’or noir plus fort que l’or bleu ! À Bâle, la croissance des produits pétroliers a plus que compensé les phénomènes de basses eaux qui ont globalement freiné l’activité. Ainsi, au total, le trafic a progressé de 5,9 % pour atteindre 6,33 millions de tonnes.
Les pétroliers ont grimpé de 31 % et représentent désormais à eux seuls près de la moitié du trafic, avec un total de 3,045 millions de tonnes. Une fermeture de raffinerie intérieure en mars 2015 explique ce bond en avant. Si ce poste a été en partie perturbé par les basses eaux, celles-ci ont beaucoup plus influé les autres activités, qui ont en outre pâti de quelques autres facteurs défavorables. Ainsi, les graviers ont ralenti aussi à cause de l’arrivée à terme de quelques projets importants de construction en Suisse. Ils ont baissé de 17,5 %, à 983.900 tonnes. Les produits chimiques (- 14,5 %, à 328.000 tonnes) ont le plus été pénalisés par la montée du franc suisse, compte tenu de leurs importantes exportations vers l’Union européenne. Les céréales et autres denrées alimentaires (- 5 %, à 814.000 tonnes) ont souffert de prix bas.

Recul limité du conteneur

En revanche, les produits sidérurgiques et métalliques finis (385.000 tonnes) ainsi que les déchets métalliques (132.000 tonnes) ont progressé, signe d’un certain regain de forme du secteur.
Le conteneur fluvial limite son recul à 1,5 % avec un total de 102.900 EVP, ce que la direction du port de Bâle regarde de façon positive. Le trafic reste proche des records historiques et le recul n’est que conjoncturel, à ses yeux, à cause des basses eaux. «Les volumes avaient augmenté de 15 % de févier à avril en conditions de navigations normales, puis elles ont reculé de 10 % en septembre et octobre et même 20 % en novembre», relève-t-elle. En revanche, le haut niveau du franc suisse a peu impacté le conteneur, dans la mesure où ses flux export sont d’abord tournés vers d’autres territoires que la zone euro, à savoir l’Extrême-Orient et l’Amérique du Nord, explique le port helvétique.

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