Des infrastructures à améliorer pour la croisière sur l’axe Rhône-Saône

Dix paquebots fluviaux sillonnaient le bassin Rhône-Saône en 2004. Ils étaient 24 en 2014. Ils sont 26 en 2015 et devraient être 30 en 2020… si les services, l’accueil, les appontements et les infrastructures suivent.
L’axe Rhône-Saône serait aujourd’hui considéré comme le premier bassin français de navigation avec une croissance en nombre et en taille des bateaux. On recense actuellement 26 bateaux de croisière sur cette liaison (22 sur la Seine) dont huit de 135 mètres qui nécessitent des appontements particuliers On compte 31 sites d’escales dont les trois quarts sont situés sur le Rhône ce qui génère 800 escales à Avignon, 750 à Lyon, 650 à Viviers, 500 à Arles et 450 à Mâcon.

Entre 2000 et 2014, VNF a investi 3,533 M EUR

Les conditions d’accueil et le nombre des appontements deviennent insuffisants. La CNR a installé sept bornes électriques pour les lieux d’hivernage des bateaux, d’autres projets sont à l’étude. Un protocole d’accord a été signé entre VNF et CNR en 2001 pour favoriser l’essor de la croisière. Il a été renouvelé en 2009. Il est en cours de renouvellement avec l’arrivée du Grand Lyon dans une logique de développement du bassin. VNF et CNR, maîtres d’ouvrages des appontements financent à 40 % les investissements sur fonds propres complétés par la Région Rhône-Alpes (30 %), le Département (20 %), les communes (10 %). Un programme pluriannuel d’équipement est établi avec une contrepartie financière calculée pour que chaque gestionnaire ait un retour en douze ans et plus en quinze ans comme auparavant ce qui entraîne une augmentation des tarifs de redevance qui seraient multipliés par deux en trois ans. Entre 2000 et 2014, VNF a investi 3,533 millions d’euros sur un total de 5,269 millions d’euros. Le programme prévisionnel de VNF atteint 15,5 millions jusqu’à 2021 avec la création et le confortement d’une quarantaine de places à Lyon, Trévoux, Mâcon, Chalon, Villefranche, Belleville, Tournus, Seurre, Port-Saint-Louis et Arles. Les appontements sur les berges du Rhône notamment doivent être compatibles avec les autres activités et usages développés dans la métropole et les souhaits des uns ne sont pas toujours les mêmes que ceux des autres ! Stimulés par l’essor du marché des croisières fluviales, les gestionnaires de la voie d’eau ne doivent pas négliger la batellerie commerciale qui a un rôle important à jouer et un potentiel certain à amplifier.

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