C’était incontestablement l’homme du renouveau du port de Dieppe. À la surprise générale, Alain Le Vern a annoncé le 12 septembre qu’il abandonnait tous ses mandats et toutes ses fonctions au 1er octobre, dont la présidence du port de Dieppe. Quelles conséquences à attendre de cette décision ?
Est-ce parce que ce natif de Portsall (Finistère) se revendiquait volontiers une fibre maritime ? Est-ce parce qu’il était devenu dieppois d’adoption ? Toujours est-il que de l’avis général, Alain Le Vern (65 ans), président du conseil régional de Haute-Normandie (CRHN) et donc du syndicat mixte du port de Dieppe (SMPD), a transfiguré en six ans l’ex-port d’intérêt national qu’on disait moribond. Grâce notamment à un programme pluriannuel d’investissements (PPI) conséquent (une cinquantaine de millions d’euros) et réalisé, la ville aux quatre ports (transmanche, commerce, plaisance et pêche) a retrouvé des couleurs.
Trafic global en progression
Ainsi fin août, le port de commerce confirmait sa bonne forme avec un trafic global en progression de 4,2 % à 1,258 million de tonnes. Ce bon résultat tient à plusieurs raisons. Dans l’avant-port, la SNC Graves de mer poursuit ses entrées de granulats marins à un rythme presque record avec 280.000 tonnes en huit mois (+ 28,5 %). Idem pour l’usine Saipol qui continue d’exporter massivement ses huiles (42.700 tonnes) et surtout ses tourteaux (54.400 tonnes, + 25 %). Et qui, bonne nouvelle, pourrait renouer prochainement avec des approvisionnements en matières premières (graines de colza) par voie maritime. Parallèlement, tous les trafics de niche apparus ces dernières années se portent bien. C’est le cas des importations de pales d’éoliennes (7.500 tonnes) ou d’engrais et des exportations de bois ou de ferrailles. Mieux encore, un vieux hangar du quai de Norvège est en cours de démolition. Il sera remplacé début 2014 par un stockage neuf qui abritera des carbonates destinés à l’industrie verrière de la vallée de la Bresle, un trafic "chipé" à Anvers et à la route.
Trafic global en progression
Ainsi fin août, le port de commerce confirmait sa bonne forme avec un trafic global en progression de 4,2 % à 1,258 million de tonnes. Ce bon résultat tient à plusieurs raisons. Dans l’avant-port, la SNC Graves de mer poursuit ses entrées de granulats marins à un rythme presque record avec 280.000 tonnes en huit mois (+ 28,5 %). Idem pour l’usine Saipol qui continue d’exporter massivement ses huiles (42.700 tonnes) et surtout ses tourteaux (54.400 tonnes, + 25 %). Et qui, bonne nouvelle, pourrait renouer prochainement avec des approvisionnements en matières premières (graines de colza) par voie maritime. Parallèlement, tous les trafics de niche apparus ces dernières années se portent bien. C’est le cas des importations de pales d’éoliennes (7.500 tonnes) ou d’engrais et des exportations de bois ou de ferrailles. Mieux encore, un vieux hangar du quai de Norvège est en cours de démolition. Il sera remplacé début 2014 par un stockage neuf qui abritera des carbonates destinés à l’industrie verrière de la vallée de la Bresle, un trafic "chipé" à Anvers et à la route.
