Distriport : Marseille-Fos avance la preuve par Geodis

L'implantation de Geodis Logistics sur la zone de Distriport dans les bassins Ouest du Grand Port maritime de Marseille il y a deux ans constitue une preuve concrète de la confiance que les investisseurs ont retrouvée dans le port phocéen et du retour positif que l'on pouvait attendre de Fos 2XL.

Intitulée "une success story à Distriport", la conférence organisée dans le cadre du salon SITL 2014 sur les implantations logistiques réussies sur la zone logistique de Distriport, à proximité des nouvelles installations de Fos 2XL, a été l'occasion pour le directeur général France de Geodis Logistics, Frédéric Pasqual, d'apporter son témoignage d'utilisateur. "Voilà deux ans que nous nous sommes installés sur le site alors que la réforme portuaire n'était pas finalisée", rappelle-t-il, soulignant que l'entreprise qu'il dirige était auparavant implantée en région lyonnaise.


Geodis Logistics traite depuis, dans un entrepôt de 46.000 m2 à Distriport, "situé à 700 mètres des terminaux", tout son trafic import en provenance d'Extrême-Orient, pour l'essentiel, à destination de la France, de l'Espagne et du Portugal. Frédéric Pasqual se dit satisfait aujourd'hui de Fos 2XL, même si, à l'origine, il a fallu se montrer patient car le terminal a présenté quelques dysfonctionnements.
"Depuis Fos, nous pouvons assurer la distribution à temps car Distriport est situé à proximité des voies routières", se félicite-t-il. Le directeur général de l'entreprise est pourtant un fervent adepte du report modal. Il est convaincu que "pour dynamiser la zone, il faut pouvoir utiliser les solutions fluviales et ferroviaires plus facilement".
En termes d'emploi, le directeur France de Geodis Logistics rappelle qu'il a fallu, lors de son implantion à Distriport, surmonter le problème du recrutement. "Nous ne sommes pas allés chercher des logisticiens". L'entreprise a dû avoir recours à une main d'œuvre de non spécialistes du secteur en commençant avec un équipe de 130 personnes et en "mettant en place un processus pour les peak seasons" (les périodes de de pointe, NDLR). La division logistique du groupe Geodis emploie aujourd'hui sur le site 250 salariés.

En attendant les escales du P3

Prenant également part aux débats, Géraldine Manzon, responsable du développement commercial du Grand Port maritime de Marseille, a rappelé également qu'en quelques mois, l'offre de transport maritime de Marseille-Fos s'est enrichie d'une quinzaine de nouveaux services. Elle rappelle que le port propose déjà quelques lignes supplémentaires sur la Turquie (grâce à Arkas, Seago Line, MSC, Borchard et Med Cross Line) et de nouveaux services opérés sur les ports de Mitsurata et El Khoms en Libye (par Med Cross Line, Seven Seas, Glenn Hallen). À ses yeux, ces armateurs nouvellement arrivés sont autant de preuves que "la confiance est revenue". Aujourd'hui, Fos attend les escales du P3.
Du côté des manutentionnaires, le président de Seayard, Claus Ellemann Jensen, qui intervenait également à l'occasion de la 31e édition du salon SITL, s'est voulu également rassurant. "Marseille-Fos est redevenu un port normal. Nous ne sommes plus omis par les grands armateurs". Il a toutefois pointé le problème de "rotule" qui persiste entre les deux terminaux gérés par les deux opérateurs de Fos2 XL.
"Ce problème n'est pas très simple pour accueillir les navires du P3". Interrogé sur les raisons pour lesquelles les installations n'ont pas été gérées par un opérateur commun, il a répliqué : "Car l'autorité portuaire n'a pas voulu d'opérateur commun pour éviter une position dominante en matière tarifaire".

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