Le Pôle d’intelligence logistique-Europe du Sud vient de fêter ses dix ans. Une décennie à accompagner le développement du secteur en Rhône-Alpes.
"Dix ans, c’est à la fois le temps long nécessaire pour faire mûrir les projets. Mais c’est également un âge encore très jeune où tout est possible. Les défis sont nombreux…", observe Thomas Daudré-Vignier, président du Pil’es. Et parmi les défis figurent le numérique, la robotique, les drones ou encore la transition énergétique, conduisant à des bouleversements des mentalités et des procédés pour un métier insuffisamment reconnu.
Secteur pourvoyeur d'emplois
Si, dans le Nord-Isère, on connaît bien la logistique, il n’en va pas de même dans d’autres territoires, pour de nombreux élus, pour le grand public et la jeunesse qui ne voient qu’un métier pas "sexy" malgré ses potentiels. "Grâce à la logistique, il y a eu ces dernières années plus de créations que de suppressions d’emplois", relève Jean Papadopulo, président de la Capi, Communauté d'agglomération Porte de l’Isère. Des hectares de foncier supplémentaires devraient permettre de renforcer l’attractivité de cette partie de la région Auvergne-Rhône-Alpes et d’y accueillir des entreprises donc des emplois. Le préfet de l’Isère, Lionel Beffre, le reconnaît : "la logistique est un maillon essentiel du circuit marchand et de l’économie. Cette filière est bien implantée. Elle doit continuer à se développer".
Pourtant, "le déficit de candidats pour les postes liés à la logistique devient une préoccupation importante", estime Emmanuel Bonnet de l'Aslog. Cependant, il y a de plus en plus de grandes écoles de commerce ou d’ingénieurs qui ont des modules de supply chain : un phénomène récent. On voit aussi des directeurs d’établissements ou des PDG issus de la logistique. L’Aslog promeut ces métiers "qui sont de vrais métiers que l'on ne valorise pas assez", lance Carole Desouche, directrice de site de Fiducial.
Il appartient aux entreprises de communiquer davantage sur ces métiers, d’avoir de l’imagination.
Le Pil’es, outil d’observation, d’expérimentation et d’adaptation, accompagne ou engage des actions (Biennale de la logistique, gestion prévisionnelle territoriale des emplois et des compétences…) pour améliorer les conditions de travail, la qualité de vie, pour réduire l’absentéisme ou la pénibilité. En un mot pour "bâtir l’industrie logistique" dont le marché a besoin.
Le respect de l’humain participe grandement à la réussite des entreprises et à l’évolution des carrières. On parle même maintenant des "happiness managers". La remise de plusieurs trophées a illustré cet état d’esprit.
Secteur pourvoyeur d'emplois
Si, dans le Nord-Isère, on connaît bien la logistique, il n’en va pas de même dans d’autres territoires, pour de nombreux élus, pour le grand public et la jeunesse qui ne voient qu’un métier pas "sexy" malgré ses potentiels. "Grâce à la logistique, il y a eu ces dernières années plus de créations que de suppressions d’emplois", relève Jean Papadopulo, président de la Capi, Communauté d'agglomération Porte de l’Isère. Des hectares de foncier supplémentaires devraient permettre de renforcer l’attractivité de cette partie de la région Auvergne-Rhône-Alpes et d’y accueillir des entreprises donc des emplois. Le préfet de l’Isère, Lionel Beffre, le reconnaît : "la logistique est un maillon essentiel du circuit marchand et de l’économie. Cette filière est bien implantée. Elle doit continuer à se développer".
Pourtant, "le déficit de candidats pour les postes liés à la logistique devient une préoccupation importante", estime Emmanuel Bonnet de l'Aslog. Cependant, il y a de plus en plus de grandes écoles de commerce ou d’ingénieurs qui ont des modules de supply chain : un phénomène récent. On voit aussi des directeurs d’établissements ou des PDG issus de la logistique. L’Aslog promeut ces métiers "qui sont de vrais métiers que l'on ne valorise pas assez", lance Carole Desouche, directrice de site de Fiducial.
Il appartient aux entreprises de communiquer davantage sur ces métiers, d’avoir de l’imagination.
Le Pil’es, outil d’observation, d’expérimentation et d’adaptation, accompagne ou engage des actions (Biennale de la logistique, gestion prévisionnelle territoriale des emplois et des compétences…) pour améliorer les conditions de travail, la qualité de vie, pour réduire l’absentéisme ou la pénibilité. En un mot pour "bâtir l’industrie logistique" dont le marché a besoin.
Le respect de l’humain participe grandement à la réussite des entreprises et à l’évolution des carrières. On parle même maintenant des "happiness managers". La remise de plusieurs trophées a illustré cet état d’esprit.
