ESPO : pour une plus grande autonomie et transparence financière

À l'issue de sa douzième conférence annuelle à Athènes les 21 et 22 mai, l'Organisation européenne des ports maritimes a transmis ses propositions sur la révision du Livre blanc sur les transports. L'occasion pour l'ESPO d'affirmer ses positions sur le projet de règlement portuaire. Elle encourage l'Europe à mieux intégrer le shortsea dans le marché unique communautaire, et ses ports dans sa politique énergétique.
Invitée à participer à la révision à mi-parcours du Livre blanc sur les transports, l'ESPO a consacré un large volet de sa contribution au rôle des ports maritimes dans les réseaux transeuropéens de transport. Ses positions alimentent l'examen en cours du projet de règlement sur l'accès au marché des services portuaires et la transparence financière des ports. Dans l'esprit du Conseil européen, elle se prononce en faveur "d'un cadre législatif qui respecte la diversité des ports et qui reconnaisse leur autonomie dans leurs investissements et le niveau de qualité de service". L'ESPO reconnaît que cette liberté de gestion et d'organisation doit s'inscrire au sein de règles qui garantissent la transparence financière.  Soulignant que les ports perçoivent des financements publics pour leurs infrastructures et la conduite de leurs opérations, l'organisation plaide du coup pour la mise en place "d'un environnement stable et prévisible" pour les aides d'État. Elle semble en revanche plus réservée sur la création d'une instance indépendante chargée de gérer les conflits entre les clients et les autorités portuaires prévue dans le projet de règlement.

Lever les freins du shortsea

Illustrée par le débat sur les aides d'État, la contribution de l'ESPO sur la révision du Livre blanc insiste sur "la coordination entre la politique européenne des transports et les autres politiques de l'Union". La prise en compte du contexte mondial et la vision à long terme sont deux autres principes qui guident sa réflexion. Sur le fond, elle estime que les fondamentaux à l'origine du Livre blanc en 2011 sont toujours d'actualité, autour de la mobilité durable et les actions favorisant le report modal vers des modes alternatifs à la route. À ce titre, les avancées en matière de circulation des marchandises par cabotage maritime dans l'espace de libre-échange européen sont jugées "insuffisantes. De tous les modes de transport, le marché intérieur pour le maritime est de loin le moins développé".

Transport maritime

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15