Évolution du conteneur sur le bassin Rhône-Saône

De janvier à septembre 2013, le trafic conteneurs s’est bien comporté sur le bassin Rhône-Saône avec 64.000 EVP. Sur ce chapitre, la croissance devrait être supérieure cette année de 8 % environ par rapport à l’exercice précédent. Le trafic marchandises devrait gommer les mauvaises performances de 2012 avec ses 6,43 millions de tonnes. Le fleuve a des ressources qu’il faut continuer à exploiter.
Sur le bassin Rhône-Saône, le trafic conteneurs tire la croissance mais le fleuve a d’autres atouts à montrer. "Pour les conteneurs, on devrait enregistrer une croissance de 8 % environ supérieure en fin d’année par rapport à l’exercice précédent", observe Rachid Bioud, ravi d’ajouter au passage que, tandis que sur la Seine on note cinq fois plus d’import que d’export, sur le bassin Rhône-Saône le trafic conteneur s’équilibre entre entrées et sorties" avant de passer en revue les comportements des divers trafics qui sillonnent cet axe.

Recyclage des déchets en progression

Les trafics comptabilisés par VNF sont issus des péages de navigation facturés par cet établissement public. La filière agricole représente un tiers des trafics en tonnes-kilomètres et le premier fonds de cale à la descente des artisans bateliers. Il se comporte mieux en 2013 qu’en 2012 (1,01 million de tonnes) sans retrouver les volumes de 2011. "J’aurais tendance à dire comme pour le bâtiment que quand la filière agricole va tout va, mais les céréales sont soumises aux marchés mondiaux et les écarts peuvent varier fortement". Le charbon reste une variable d’ajustement. En 2013, le trafic devrait s’établir à 350.000 tonnes contre 150.000 tonnes en 2012. Cette progression est notamment due à l’alimentation de la centrale thermique de Monceau-les-Mines à partir du port de Chalon lors du premier semestre. La fin d’année ne devrait pas bouger significativement. Le recyclage des déchets est en progression de 30 % en tonnes et de 16 % en tonnes-kilomètres, avec notamment les ferrailles recyclées qui partent de Salaise. Le site GDE de Salaise draine environ 200.000 tonnes par an de ferraille. Cette entreprise exporte divers éléments destinés à des fonderies pour le secteur automobile en Turquie et en Espagne. "C’est la première filière liée à l’économie circulaire qui se développe depuis une dizaine d’années". Le trafic des engrais progresse de 5 % avec les deux ports d’entrée d’Arles et de Sète. La chimie est stable, mais dans l’attente des décisions qui concerneront Kem One, en redressement judiciaire. L'entreprise dispose en effet de trois bateaux dédiés qui transportent 600.000 tonnes de produits chimiques par an environ. Le sel, trafic ultra saisonnier, passera de 150.000 tonnes en 2012 à 300.000 tonnes cette année. Les matériaux de construction progressent sur le Rhône grâce aux nouvelles carrières embranchées sur le Rhône (Lafarge, Cemex et Delmonico Dorel). Le site de Livron générera 150.000 tonnes, celui de Donzère 300.000 tonnes et celui d’Orange-Lampourdier 200.000 tonnes par an. Les produits pétroliers sont plutôt stables. Les produits métallurgiques avec les coils (bobines d’acier) et les poutrelles ont affiché de moins bonnes performances au premier semestre mais se redressent depuis septembre et des flux attendus d’Italie devraient un peu rattraper l’année.

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