L'avenir de l'ex-SNCM devenue Maritima Ferries a, de nouveau, été examiné par le tribunal de commerce de Marseille, trois mois après la reprise de la compagnie maritime par l'entrepreneur corse Patrick Rocca qui a annoncé la finalisation du rachat des navires et un projet de fusion sur les rails.
Le repreneur de l'Ex-SNCM a annoncé jeudi 18 février avoir finalisé le rachat des navires. "Les choses avancent. Aujourd'hui les actes de cession ont été signés, nous sommes propriétaire de la flotte. À partir de là, il faut requalifier la demande de modification du capital", a déclaré Patrick Rocca à la sortie de l'audience qui avait été convoquée par les administrateurs judiciaires de la SNCM. Le tribunal de commerce rendra sa décision le 25 février.
Les administrateurs judiciaires s'inquiétaient des capacités de financement de Patrick Rocca - à la tête d'une trentaine de sociétés insulaires dans le transport, l'immobilier ou les déchets - qu'on disait fragilisées. Patrick Rocca a affirmé laconique "s'être adapté", et selon l'avocat du CE, Guillaume Bordet, l'entrepreneur a obtenu le déblocage des fonds. " Patrick Rocca a pris ses responsabilités, il a racheté l'entreprise et rassuré les salariés", a ajouté l'avocat du CE. Patrick Rocca a précisé que son projet d'entreprise devait être présenté le 23 février devant le CE. Il devra ensuite retourner devant le tribunal de commerce pour faire valider la modification de capital envisagée.
Les administrateurs judiciaires s'inquiétaient des capacités de financement de Patrick Rocca - à la tête d'une trentaine de sociétés insulaires dans le transport, l'immobilier ou les déchets - qu'on disait fragilisées. Patrick Rocca a affirmé laconique "s'être adapté", et selon l'avocat du CE, Guillaume Bordet, l'entrepreneur a obtenu le déblocage des fonds. " Patrick Rocca a pris ses responsabilités, il a racheté l'entreprise et rassuré les salariés", a ajouté l'avocat du CE. Patrick Rocca a précisé que son projet d'entreprise devait être présenté le 23 février devant le CE. Il devra ensuite retourner devant le tribunal de commerce pour faire valider la modification de capital envisagée.
