Le Conseil départemental du Haut-Rhin souhaite maintenir les portiques Écotaxe en Alsace pour expérimenter une taxation régionale. La réaction du transport routier alsacien n’a pas tardé.
Nouveau président du conseil départemental du Haut-Rhin, Éric Straumann propose de maintenir les six portiques alsaciens de la mort-née Écotaxe, afin d’expérimenter une taxation régionale que l’élu souhaite réserver au trafic de transit.
Seul mode pertinent pour la courte distance
L’idée a reçu l’écoute de François Hollande, selon lui. La FNTR Alsace monte donc au créneau, estimant devoir rappeler «aux politiques ce qu’ils n’ont visiblement pas compris après l’annulation de l’Écotaxe».
Pour mémoire donc, «ce sont les échanges économiques régionaux qui seraient taxés en premier lieu, le mode routier restant le seul pertinent pour la courte et moyenne distance». Les camions assurent 99 % des approvisionnements de la vie quotidienne en Alsace et 71 % de leurs trajets restent à l’intérieur de la région, rappelle l’organisation.
Le projet aboutirait «avant tout à taxer l’économie alsacienne. Le consommateur régional est-il prêt à payer une augmentation de 6 à 10 % du coût du transport ?», s’interroge la fédération.
Elle souligne qu’une taxe régionale fragiliserait un peu plus les transporteurs alsaciens, qui se sont recentrés sur les flux locaux «face à la concurrence des pays de l’Europe de l’Est vécue de plein fouet ici. Vers quels marchés devront-ils se retourner pour survivre ?» La moitié d’entre eux a subi un recul de leur marge en 2013, dernière étude de référence de la Banque de France, rappelle la FNTR Alsace.
Seul mode pertinent pour la courte distance
L’idée a reçu l’écoute de François Hollande, selon lui. La FNTR Alsace monte donc au créneau, estimant devoir rappeler «aux politiques ce qu’ils n’ont visiblement pas compris après l’annulation de l’Écotaxe».
Pour mémoire donc, «ce sont les échanges économiques régionaux qui seraient taxés en premier lieu, le mode routier restant le seul pertinent pour la courte et moyenne distance». Les camions assurent 99 % des approvisionnements de la vie quotidienne en Alsace et 71 % de leurs trajets restent à l’intérieur de la région, rappelle l’organisation.
Le projet aboutirait «avant tout à taxer l’économie alsacienne. Le consommateur régional est-il prêt à payer une augmentation de 6 à 10 % du coût du transport ?», s’interroge la fédération.
Elle souligne qu’une taxe régionale fragiliserait un peu plus les transporteurs alsaciens, qui se sont recentrés sur les flux locaux «face à la concurrence des pays de l’Europe de l’Est vécue de plein fouet ici. Vers quels marchés devront-ils se retourner pour survivre ?» La moitié d’entre eux a subi un recul de leur marge en 2013, dernière étude de référence de la Banque de France, rappelle la FNTR Alsace.
