Feuille de route de la nouvelle présidence d'Armateurs de France

Plus-value de cession de navires, rôle de la BPI dans le shipping, protection privée embarquée, réforme de la loi de 1992... Armateurs de France a plusieurs fers au feu. Au service de l'emploi et de l'investissement, la présidence de Raymond Vidil a permis des avancées significatives sur ces dossiers transmis aujourd'hui à Gildas Maire.
Le temps de l'économie n'est pas celui du politique. Bien connu, ce constat conclut en partie les travaux de l'assemblée générale d'Armateurs de France qui a vu l'élection de Gildas Maire. Si la taxe au tonnage est pérennisée sur la base de nouveaux critères d'éligibilité, l'abattement sous conditions des plus-values de cession de navires "n'a toujours pas été notifié à Bruxelles", alerte le nouveau président. Quel que soit le mode d'acquisition initial du navire, il doit permettre aux armateurs de réemployer l'économie réalisée dans de nouveaux moyens de production. À l'heure où l'État cherche à relancer l'investissement, les armateurs lui demandent aussi d'inciter la Banque publique d'investissement "à mettre en place des solutions alternatives au financement classique bancaire : garantie, marché obligataire, assurance, etc. Ces propositions tardent à se concrétiser du fait de la frilosité de la BPI qui met en avant son manque d'expertise dans le maritime". Un moyen également de relayer un tissu bancaire national qui, malgré des positions mondiales historiques fortes (jusqu'à 10 % de parts de marché il y a quelques années) s'est détourné du shipping, et/ou "impose des conditions de fonds propres difficiles voire impossibles à satisfaire par les PME".

Accélérer le travail législatif

Le mandat de Gilles Maire sera placé sous le signe de la compétitivité du pavillon et des marins français. Le nouveau président s'attellera à finaliser d'autres chantiers lancés par Raymond Vidil. À commencer par la réforme de la loi du 31 décembre 1992 sur les approvisionnements énergétiques. Reprise dans l'article 16 bis du projet de loi sur la transition énergétique en cours d'examen au Parlement, "ici encore, nous craignons un enlisement et il faut avancer au plus vite avec les acteurs concernés". Dans l'espoir d'aboutir d'ici l'été, un projet de décret d'application est sur la table, confie Éric Banel, délégué général d'Armateurs de France.

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