Confronté à des budgets de défense en baisse et aux difficultés de ses divisions aéronautique et transports, Finmeccanica, qui a accusé une lourde perte et affiché de sombres perspectives, a dévoilé hier un vaste plan de restructuration pour tenter de se redresser.
En difficulté, l'italien Finmeccanica lance une restructuration profonde. "Nous vivons une période difficile et exceptionnelle, cela nécessite des mesures extraordinaires", a prévenu Giuseppe Orsi, directeur général. "Nous voyons cela comme une opportunité de clarifier notre mission, en restructurant, réorganisant et relançant" les activités en difficulté "afin de créer un nouveau Finmeccanica" qui disposera d'un "potentiel énorme", a ajouté M. Orsi. Mais avant d'en arriver là, le groupe va connaître des temps difficiles.
Des investissements sélectifs
Ce plan prévoit la "concentration des efforts" sur les activités où le groupe peut être leader au niveau mondial et sur celles qui sont "les plus résistantes à la crise". Conséquence, il cédera pour environ 1 milliard d'euros d'actifs d'ici fin 2012 afin de réduire sa dette et fera des investissements plus sélectifs. La principale cession concernera AnsaldoBreda (trains, métros), qui intéresserait notamment Alstom, mais le groupe n'exclut pas de céder également Ansaldo STS (signalisation ferroviaire). La filiale aéronautique Alenia va être restructurée avec 750 suppressions d'emplois en Italie, après accord avec les syndicats, un chiffre inférieur à celui de 1.200 initialement prévu. Des actions de restructuration qui devraient permettre d'améliorer "significativement" le résultat d'exploitation dès l'année prochaine.
Le groupe fait face à des budgets défense en baisse "dans ses marchés de référence, Italie, Royaume-Uni et États-Unis" et à des problèmes qualifiés en juillet de "structurels" dans les transports et l'aéronautique. Sur les neuf premiers mois de l'année, le groupe est passé dans le rouge avec une perte nette de 324 millions d'euros, sous l'effet d'une provision exceptionnelle liée au développement du Boeing 787, tandis que son chiffre d'affaires a chuté de 21 % à 10,638 milliards.
Des investissements sélectifs
Ce plan prévoit la "concentration des efforts" sur les activités où le groupe peut être leader au niveau mondial et sur celles qui sont "les plus résistantes à la crise". Conséquence, il cédera pour environ 1 milliard d'euros d'actifs d'ici fin 2012 afin de réduire sa dette et fera des investissements plus sélectifs. La principale cession concernera AnsaldoBreda (trains, métros), qui intéresserait notamment Alstom, mais le groupe n'exclut pas de céder également Ansaldo STS (signalisation ferroviaire). La filiale aéronautique Alenia va être restructurée avec 750 suppressions d'emplois en Italie, après accord avec les syndicats, un chiffre inférieur à celui de 1.200 initialement prévu. Des actions de restructuration qui devraient permettre d'améliorer "significativement" le résultat d'exploitation dès l'année prochaine.
Le groupe fait face à des budgets défense en baisse "dans ses marchés de référence, Italie, Royaume-Uni et États-Unis" et à des problèmes qualifiés en juillet de "structurels" dans les transports et l'aéronautique. Sur les neuf premiers mois de l'année, le groupe est passé dans le rouge avec une perte nette de 324 millions d'euros, sous l'effet d'une provision exceptionnelle liée au développement du Boeing 787, tandis que son chiffre d'affaires a chuté de 21 % à 10,638 milliards.