GNTC : des positions claires sont attendues

La présence de Frédéric Cuvillier mardi 16 octobre à Paris à l'assemblée générale du GNTC a été saluée, mais n'a pas suffi à lever les incertitudes qui pèsent sur le transport combiné. Sur fond de dégradation de la qualité des sillons, les rails-routiers attendent des positions claires sur la taxe poids lourd, l'aide "au coup de pince" et l'accès aux terminaux.
Si une solution semble avoir été trouvée pour Novatrans, Gérard Perrin a interpellé Frédéric Cuvillier sur plusieurs dossiers en suspens dans le combiné. À l'exception de la taxe poids lourds, le ministre délégué aux Transports n'a apporté aucune réponse concrète laissant l'assistance dans un flou complet sur les futures orientations des pouvoirs publics ! Sur la taxe poids lourd, Frédéric Cuvillier s'engage "seulement" à prendre en compte, dans le prochain décret sur les modalités de sa répercussion, les pré et post-acheminements dans le cadre d'un transport combiné. Le Groupement national du transport combiné (GNTC) réclame une exonération.
Il l'a également sensibilisé sur le maintien de l'aide "au coup de pince" pour la période 2013-2015, et appelle les pouvoirs publics à la verser plus tôt dans l'année. Sur le maillon ferroviaire, son président réitère "l'urgence d'une réforme de la branche fret de la SNCF" en avançant l'hypothèse d'une "filialisation voire d'une privatisation de Geodis. La rupture avec les voyageurs doit être franche. De plus, contraindre les nouvelles entreprises ferroviaires entrantes à adopter le cadre social des cheminots de la SNCF est illusoire, saugrenu voire irréaliste". Quant à la perspective d'un rapprochement entre Réseau ferré de France et la SNCF, les rails-routiers s'y déclarent farouchement opposés au motif "d'assurer une égalité d'accès au réseau".

"Libérer les terminaux"

Malgré les engagements de RFF en 2013 et 2014 sur l'augmentation du nombre de sillons fermes, dans l'immédiat, le GNTC déplore la part "trop importante" de sillons précaires dans son offre. Selon Jean-Claude Brunier, ils représenteraient 70 % des sillons commercialisés ! Tout en déplorant la dégradation de la qualité du réseau en raison du manque d'anticipation et d'information préalable sur les travaux de rénovation, le président de T3M soulève deux autres problèmes : "La baisse continue des vitesses commerciales avec une moyenne de 80 km/h en 2012, et la hausse des prix des sillons, de l'ordre de 15 % sur les quatre dernières années".
Alors que l'aménagement de nouveaux chantiers au Havre et à Marseille semble acquise, le groupement invite les pouvoirs publics à se prononcer également sur Avignon et l'Île-de-France où le site d'Aulnay est défendu. Dernier dossier et pas des moindres, la gestion des terminaux détenus pour l'essentiel par RFF.

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