GPMM : la Cour des comptes dénonce "l'absence de pilotage" de l'État

L'État n'exerce pas pleinement sa tutelle sur le Grand Port maritime de Marseille, selon un rapport publié par la Cour des comptes, qui juge "regrettable" cette "absence de pilotage" et demande un plan pour limiter "l'évolution de la masse salariale".
La Cour des comptes a dénoncé lundi 13 février "l'absence de pilotage" de l'État sur le Grand Port maritime de Marseille (GPMM). Absence de contrat pluriannuel "pourtant prévu par la loi", cadrage "très formel" et "pas effectif" de la masse salariale, "aucun" projet de développement réalisé en cinq ans : les magistrats de la rue Cambon décrivent un grand port laissé à la dérive et observent que "cette absence de pilotage est d'autant plus regrettable que l'État reste le premier cofinanceur du GPMM".
La Cour des comptes, qui s'était alarmée en 2011 des "difficultés graves et récurrentes" du premier port français, dresse toutefois un constat moins pessimiste aujourd'hui : le nombre de jours de grève a chuté et, par conséquent, "la fiabilité du port s'est améliorée".

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