Deux des quatre syndicats des chantiers navals STX à Saint-Nazaire, la CGT et FO, ont appelé lundi 1er juillet à une grève de 24 heures. Ils protestent contre un projet d'accord de compétitivité, en cours de négociation. Cet accord, dénoncent-ils, prévoit notamment une augmentation quotidienne du temps de travail de 20 minutes, sans rémunération supplémentaire. Il envisage l'annualisation du temps de travail, et une "remise en cause" d'une indemnité temporaire dégressive, une mesure propre à STX qui permet d'étaler dans le temps la perte de rémunération en cas de changement de poste de travail (passage d'un poste en 3 fois 8 à un poste en 2 fois 8 par exemple). Selon la direction, il faut actuellement avoir travaillé six mois dans un horaire de référence pour en bénéficier. Ce délai serait porté à 20 mois. "L'objectif de la négociation est de baisser le coût du travail de 5 à 10 %", souligne Christophe Mabit, directeur des ressources humaines. En contrepartie, "20 % des gains structurels seraient consacrés à la relance de la politique salariale", selon lui.
Les négociations sont en cours, l'accord ne devant pas être signé avant les élections professionnelles d'octobre. Un nouveau "rendez-vous de mobilisation" est prévu mardi 2 juillet, a annoncé la CGT.
Les négociations sont en cours, l'accord ne devant pas être signé avant les élections professionnelles d'octobre. Un nouveau "rendez-vous de mobilisation" est prévu mardi 2 juillet, a annoncé la CGT.
