Grève ferroviaire : chargeurs et rail-routiers montent au créneau

Alors que l'examen de la réforme ferroviaire s'ouvre au Parlement, les chargeurs, notamment de la chimie, et les rails-routiers se manifestent. Ils déplorent les conséquences d'un mouvement social qui pénalise leurs activités. Ses conséquences commerciales et financières se chiffreraient déjà en millions d'euros.
Au 7e jour de grève d'une partie des cheminots de la SNCF, chargeurs et rail-routiers ont réagi. Première à se manifester, l'Union des industries chimiques (UIC) qui évalue déjà les surcoûts des mouvements sociaux "à plusieurs millions d'euros. La situation est très critique pour plusieurs entreprises du secteur. Certaines unités de production risquent de s'arrêter si elles ne sont pas livrées par voie ferroviaire au plus vite". Ne pouvant recevoir ou expédier une partie de ses matières premières et produits finis que par rail, la filière de la chimie prévient qu'après avoir épuisé les stocks, les ruptures se traduiront par des mesures de chômage partiel qui entraîneront des problèmes d'approvisionnement dans toute l'industrie.

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