Haropa : l’axe Seine en travaux

Extension des ports fluviaux, accès fluvial à Port 2000, approfondissement du chenal : les ports du Havre-Rouen-Paris (Haropa) investissent le long de l’axe Seine.
Différents projets d’amélioration sont portés par les ports de l’axe Seine, destinés à améliorer leur desserte fluviale. Les dirigeants du GIE Haropa les ont rappelés à Rouen, le 19 septembre, lors de la présentation de leur bilan. Ainsi, "face à une demande croissante de nouvelles activités", Haropa-Ports de Paris prévoit d’investir 20 millions d’euros (hors acquisitions foncières) dans l’extension du port de Limay-Porcheville, "plateforme incontournable de l’Ouest parisien". Le projet comprendrait 32 hectares supplémentaires dont 22 commercialisables, "300 emplois à la clé". Une concertation publique est annoncée pour octobre.
En projet dans le cadre du Grand Paris, Haropa rappelle la création dans la plaine d’Achères d’une plateforme multimodale (eau, fer et route), destinée au transport de matériaux bruts ou préfabriqués pour la construction. Le nouveau port, certifié Iso 14001 pour sa conception, serait créé sur une surface de 100 hectares dont 50 commercialisables. Investissement prévu : 110 millions d’euros.
À Rouen, l’amélioration des accès maritimes se poursuit, d’ici 2018, afin de "gagner 1 mètre de tirant d’eau, de l’estuaire à Rouen". Les tirants d’eau, rappelle Haropa, passeront de 10,30 à 11,30 mètres à la descente et de 10,70 à 11,70 mètres à la montée, et ce sur 97 % des marées. Il s’agit de pouvoir accueillir les navires handymax à pleine charge soit 50.000 tonnes contre actuellement 35.000 tonnes. En 2015, le port de Rouen a enregistré un niveau record au niveau des gabarits des navires reçus, avec 81 panamax (65.000 tonnes).
Enfin, au Havre, si le terminal multimodal (140 millions d’euros) peine à trouver sa vitesse de croisière (16.000 conteneurs y ont transité à fin juillet), ce sont les écluses qui font l’objet d’importants travaux de modernisation. 10,5 millions d’euros cofinancés par l’État sont prévus pour l'écluse François Ier et 15 millions d’euros pour celles de Tancarville, avec l’aide de l’État et de la Région Normandie. Quant à la "chatière", nouvelle digue qui permettrait un accès fluvial direct à Port 2000, elle fait l’objet d’études : État, Région et Europe les financent à hauteur de 2 millions d’euros.

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