L'aéroport londonien d'Heathrow, premier du monde pour le trafic international de passagers, désormais saturé, a présenté mercredi 17 juillet au gouvernement britannique un projet de construction d'une troisième piste, moins onéreux, selon lui, que de créer un nouvel aéroport.
"La meilleure solution pour les contribuables, les passagers et les commerçants est de construire à partir de ce dont nous disposons déjà à Heathrow", a déclaré mercredi 17 juillet le directeur général de l'aéroport, Colin Matthews, s'opposant ainsi au maire de Londres, Boris Johnson, qui plaide pour la construction d'un nouvel aéroport. "Aujourd'hui, nous prouvons que notre idée peut être réalisée tout en limitant au minimum absolu les conséquences sur les habitants", a-t-il estimé. Une nouvelle piste pourrait être construite soit au nord, soit au nord-ouest, soit au sud-ouest du site actuel, selon le projet présenté mercredi. Cette troisième piste permettrait d'augmenter la capacité de 480.000 vols par an à 740.000 d'ici 2025-2029 et coûterait entre 16 et 27 milliards d'euros (entre 21 et 27 milliards de dollars), selon les estimations.
Les solutions avancées pour répondre à la saturation d'Heathrow font l'objet d'une vive polémique. En début de semaine, le maire de Londres, Boris Johnson, avait lui proposé l'abandon d'Heathrow et une nouvelle fois défendu l'idée d'un nouvel aéroport de quatre pistes dans l'estuaire de la Tamise, à l'est de Londres. Il a également proposé deux autres solutions : une île plus loin au large de la côté du Kent, dans l'Ouest, ou le développement de l'aéroport londonien. La commission chargée par le gouvernement de trouver une solution à la saturation des aéroports londoniens doit étudier les différentes propositions et faire des recommendations d'ici 2015. Les propositions doivent lui être présentées d'ici le 19 juillet.
Une solution moins coûteuse
Heathrow, situé dans l'Ouest de Londres, fonctionne actuellement à 98,5 % de ses capacités et est dangereusement concurrencé par Amsterdam, Paris et Francfort. Les opposants à son agrandissement estiment que les nuisances sonores et la pollution de l'air deviendraient intolérables pour les habitants vivant à proximité. "Toutes les options" présentées par l'aéroport d'Heathrow "pourraient permettre la création d'une quatrième piste si les besoins s'en font sentir. C'est une solution moins coûteuse que construire à partir de rien un nouvel aéroport avec quatre pistes, alors qu'on pourrait seulement en avoir besoin d'une seule", a encore estimé l'aéroport.
Les solutions avancées pour répondre à la saturation d'Heathrow font l'objet d'une vive polémique. En début de semaine, le maire de Londres, Boris Johnson, avait lui proposé l'abandon d'Heathrow et une nouvelle fois défendu l'idée d'un nouvel aéroport de quatre pistes dans l'estuaire de la Tamise, à l'est de Londres. Il a également proposé deux autres solutions : une île plus loin au large de la côté du Kent, dans l'Ouest, ou le développement de l'aéroport londonien. La commission chargée par le gouvernement de trouver une solution à la saturation des aéroports londoniens doit étudier les différentes propositions et faire des recommendations d'ici 2015. Les propositions doivent lui être présentées d'ici le 19 juillet.
Une solution moins coûteuse
Heathrow, situé dans l'Ouest de Londres, fonctionne actuellement à 98,5 % de ses capacités et est dangereusement concurrencé par Amsterdam, Paris et Francfort. Les opposants à son agrandissement estiment que les nuisances sonores et la pollution de l'air deviendraient intolérables pour les habitants vivant à proximité. "Toutes les options" présentées par l'aéroport d'Heathrow "pourraient permettre la création d'une quatrième piste si les besoins s'en font sentir. C'est une solution moins coûteuse que construire à partir de rien un nouvel aéroport avec quatre pistes, alors qu'on pourrait seulement en avoir besoin d'une seule", a encore estimé l'aéroport.
