Interrogations après un nouveau crash en Russie

Un nouveau crash aérien au cours du dernier week-end, celui d'un Boeing 737 vieux de 23 ans, relance le débat sur l'état des flottes d'appareils en Russie.
La Russie s'interrogeait de nouveau le 18 novembre sur l'état de son parc aérien après le crash à Kazan, dans la république russe du Tatarstan. Le 17 novembre, un Boeing 737 de la compagnie russe Tatarstan, en provenance de Moscou, s'est écrasé sur l'aéroport et a pris feu, avant d'exploser, faisant 50 morts. Les pistes privilégiées les enquêteurs sont "une panne technique, une erreur de l'équipage et un carburant de mauvaise qualité", selon le comité d'enquête russe. Un contrôleur aérien de Kazan a raconté que quelques secondes avant le crash, le pilote l'avait informé que l'appareil n'était pas en mesure d'atterrir et qu'il allait remettre les gaz pour faire une deuxième tentative.

23 ans et un grave accident

Plusieurs personnes ayant volé à bord du même appareil ont raconté aux médias russes avoir eu des craintes à son bord. Selon des médias et un site spécialisé, le Boeing 737-500 avait été exploité pendant 23 ans par sept compagnies au total, et avait déjà subi un accident grave au Brésil en 2001.
Il avait effectué son premier vol en 1990 pour la compagnie française Euralair Horizons, liquidée en 2005, puis par Air France pendant trois ans, avant de passer aux mains d'Uganda Airlines pendant près de cinq ans, selon le site airfleets.fr. Il avait ensuite servi trois ans dans la compagnie brésilienne Rio Sul, avant d'être exploité par la roumaine Blue Air, puis Bulgaria Air, et enfin de passer, en leasing, au service de Tatarstan Airlines.
En décembre 2001, il avait subi un sérieux accident en atterrissant à l'aéroport de Belo Horizonte, au Brésil, selon l'agence russe Itar-Tass, citant des médias brésiliens. L'avion, qui transportait 108 personnes, avait touché le sol avant la piste, avait rebondi et était retombé brutalement, brisant une partie de son train d'atterrissage. Il avait ensuite glissé sur le réacteur gauche sur plus d'un kilomètre. Après cela, il avait subi de grosses réparations avant d'être remis en service. L'accident de Kazan est le dernier en date d'une série noire en Russie ces dernières années.

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