Le président de l'Union maritime et fluviale de Marseille Fos (UMF), Jean-Philippe Salducci, prône le remodelage des bassins Est pour l'amélioration de l'accueil des navires. Dans les bassins Ouest, il souhaite que de nouveaux trafics viennent compenser la baisse des vracs liquides due à la crise du raffinage. Prenant pour modèle Barcelone qui poursuit ses investissements portuaires dans le contexte d'économie sinistrée qui frappe l'Espagne, il engage les collectivités à participer aux travaux du GPMM.
C'est avec son point de vue de pilote et son état d'esprit de navigant que le nouveau président de l'UMF prêche pour l'amélioration des installations portuaires du GPMM. "Les bassins Est doivent pouvoir accueillir des navires mesurant jusqu'à 230 mètres de longueur", juge-t-il, rappelant que, dans le cadre de la nouvelle Délégation de service public (DSP) corse, il faut que cette partie du port s'adapte notamment à la flotte qui sera déployée sur la desserte de la Corse par les délégataires. Il est convaincu de la nécessité de maintenir les deux accès. "Si l'élargissement de la passe Nord est acté, nous devons obtenir celui de la passe Sud", insiste-t-il, ajoutant que "la hausse des tarifs pour 2014 doit bénéficier à l'amélioration des installations et des infrastructures du port".
Si Jean-Philippe Salducci est convaincu de la nécessité d'améliorer l'accueil des navires, il n'en néglige pas moins l'aspect accueil des marchandises. "Nous ne devons toutefois pas agrandir les bassins au détriment des terre-pleins", précise-t-il.
"Pas de modernité à tout prix"
Conscient de la faiblesse de capacité d'investissement du GPMM, il préconise "des travaux à moindre frais" Son credo n'est pas la "modernité à tout prix". Le président de l'UMF reste convaincu que le GPMM doit avoir recours aux aides de la ville de Marseille et des collectivités (le département des Bouches-du-Rhône et le Conseil régional Paca) pour procéder à ces améliorations.
Si Jean-Philippe Salducci est convaincu de la nécessité d'améliorer l'accueil des navires, il n'en néglige pas moins l'aspect accueil des marchandises. "Nous ne devons toutefois pas agrandir les bassins au détriment des terre-pleins", précise-t-il.
"Pas de modernité à tout prix"
Conscient de la faiblesse de capacité d'investissement du GPMM, il préconise "des travaux à moindre frais" Son credo n'est pas la "modernité à tout prix". Le président de l'UMF reste convaincu que le GPMM doit avoir recours aux aides de la ville de Marseille et des collectivités (le département des Bouches-du-Rhône et le Conseil régional Paca) pour procéder à ces améliorations.