Kem One : décision après une semaine de rebondissements

Le tribunal de commerce de Lyon va décider du sort de Kem One qui a d'abord vu ses deux repreneurs potentiels fusionner leur offre puis l'un des deux candidats se retirer. L'idée d'un partenariat futur n'est pas abandonnée.
Après neuf mois d'incertitude, et deux jours d'ultimes rebondissements, le tribunal de commerce de Lyon tranche vendredi 20 décembre l'avenir des 1.300 salariés concernés par le redressement judiciaire du groupe chimique Kem One.
Une seule offre seta sur la table : celle de l'industriel français Alain de Krassny, l'autre repreneur potentiel, le fonds d'investissement américain OpenGate, s'étant officiellement retiré jeudi 19 décembre. Ce retrait est uniquement motivé par des raisons techniques, les deux candidats à la reprise ayant scellé en début de semaine une alliance pour unir leurs forces et leurs capitaux en vue de gérer ensemble le groupe spécialisé dans le PVC.
C'est l'annonce surprise de cette fusion des deux projets qui avait amené, la veille, le tribunal de commerce à reporter sa décision de deux jours. Le parquet de Lyon avait cependant prévenu qu'un tel scénario n'était pas réalisable et les deux repreneurs y ont renoncé. "Il n'était pas possible de présenter au tribunal une nouvelle offre car les délais n'étaient pas suffisants", a expliqué Lionel Spizzichino, l'avocat d'OpenGate.

Partenariat seulement retardé ?

Le fonds américain, qui négocie parallèlement le rachat d'usines de transformation de PVC au groupe belge Solvay, entrera cependant au capital de Kem One dans un second temps si le tribunal désigne Alain de Krassny comme repreneur. "La volonté de s'associer n'est pas remise en cause, on garde le principe d'une fusion dans l'intérêt stratégique et industriel de Kem One", a assuré une porte-parole de la direction du groupe, né en 2012 de la vente par Arkema de son pôle vinylique au financier américain Gary Klesch, pour un euro.
En visite le 19 décembre sur un site de Kem One à Balan (Ain), le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui a suivi de près le dossier depuis mars, a estimé que cet ultime rebondissement "ne change rien parce que les deux repreneurs se sont mis d'accord". Il s'est dit "confiant" dans l'issue de la procédure.

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