Le gouvernement algérien prévoit une croissance économique pour l'année 2016 de 4,6 %, a indiqué dimanche 6 septembre le ministre délégué chargé du Budget et de la prospective, Hadji Baba Ammi.
"Nous tablons sur une croissance de 3,76 % pour cette année contre 3,8 % en 2014. Pour 2016 nous prévoyons une croissance de 4,6 % du PIB générée par toutes les branches mais surtout par les hydrocarbures", a précisé Hadji Baba Ammi. Les hydrocarbures rapportent à l'Algérie plus de 95 % de ses recettes extérieures, et contribuent pour 60 % au budget de l'État. La chute des cours du pétrole de plus de moitié en un an, à environ 46 dollars le baril, suscite les inquiétudes sur la capacité du gouvernement à tenir ses engagements financiers.
Effort de rationalisation
Le ministre a affirmé que la baisse de 9 % des dépenses budgétaires, annoncée dernièrement, était "juste un effort de rationalisation". Les dépenses d'équipement seront ainsi maintenues en 2016 "à un niveau qui permettra à toutes les entreprises de poursuivre normalement leurs plans", a ajouté Hadji Baba Ammi.
Il a précisé que le plan de charges du groupe pétrolier public algérien Sonatrach, qui génère à lui seul 30 % du PIB algérien, sera à son tour maintenu. De ce fait, "les prochaines années se passeront dans de bonnes conditions financières en ce qui concerne l'investissement", a-t-il prédit. Le secteur des hydrocarbures en Algérie a enregistré une baisse d'activité en 2014 (- 0,6 %) mais largement de moindre ampleur par rapport aux contre-performances connues sur les neuf dernières années (- 8 % en 2009, - 5,5 % en 2013), ce qui "peut annoncer une inversion de la tendance baissière qui l'a caractérisé depuis 2006", selon l'Office national des statistiques (ONS).
Effort de rationalisation
Le ministre a affirmé que la baisse de 9 % des dépenses budgétaires, annoncée dernièrement, était "juste un effort de rationalisation". Les dépenses d'équipement seront ainsi maintenues en 2016 "à un niveau qui permettra à toutes les entreprises de poursuivre normalement leurs plans", a ajouté Hadji Baba Ammi.
Il a précisé que le plan de charges du groupe pétrolier public algérien Sonatrach, qui génère à lui seul 30 % du PIB algérien, sera à son tour maintenu. De ce fait, "les prochaines années se passeront dans de bonnes conditions financières en ce qui concerne l'investissement", a-t-il prédit. Le secteur des hydrocarbures en Algérie a enregistré une baisse d'activité en 2014 (- 0,6 %) mais largement de moindre ampleur par rapport aux contre-performances connues sur les neuf dernières années (- 8 % en 2009, - 5,5 % en 2013), ce qui "peut annoncer une inversion de la tendance baissière qui l'a caractérisé depuis 2006", selon l'Office national des statistiques (ONS).