Le gouvernement espagnol a retenu les trois groupes qui constitueront le noyau dur d'actionnaires du gestionnaire des aéroports publics, Aena, en cours de privatisation partielle.
Trois groupes ont été désignés par l'Espagne pour reprendre 21 % du capital d'Aena, le gestionnaire aéroportuaire public. Il s'agit de la famille March, l'une des grandes fortunes d'Espagne, du groupe espagnol de BTP et de services Ferrovial, premier actionnaire de l'aéroport britannique Heathrow et du fonds The Children's Investment Fund (TCI), a annoncé la société publique Enaire, qui contrôle Aena. La famille March détiendra via son bras financier, le fonds Alba, 8 % du capital. Ferrovial et TCI prendront 6,5 % chacun.
Nouvelle ouverture prochainement
Ces actionnaires de référence, qui, selon la presse espagnole, étaient les seuls en lice, auront chacun un représentant au conseil d'administration d'Aena. Ils se sont engagés à maintenir leur investissement pendant au moins un an. Leur sélection "conclut la première étape du processus de privatisation du gestionnaire aéroportuaire", rappelle Enaire. Le gouvernement prévoit de placer 28 % du capital supplémentaire d'Aena en Bourse au cours du mois de novembre. L'opération, la plus importante de ce type depuis quinze ans, devrait rapporter plusieurs milliards d'euros à l'État.
Aena, qui gère 46 aéroports et deux héliports en Espagne ainsi que 15 aéroports à l'étranger, principalement au Mexique, vaut "facilement" 16 milliards d'euros, avait affirmé son président, José Manuel Vargas, en juin.
Nouvelle ouverture prochainement
Ces actionnaires de référence, qui, selon la presse espagnole, étaient les seuls en lice, auront chacun un représentant au conseil d'administration d'Aena. Ils se sont engagés à maintenir leur investissement pendant au moins un an. Leur sélection "conclut la première étape du processus de privatisation du gestionnaire aéroportuaire", rappelle Enaire. Le gouvernement prévoit de placer 28 % du capital supplémentaire d'Aena en Bourse au cours du mois de novembre. L'opération, la plus importante de ce type depuis quinze ans, devrait rapporter plusieurs milliards d'euros à l'État.
Aena, qui gère 46 aéroports et deux héliports en Espagne ainsi que 15 aéroports à l'étranger, principalement au Mexique, vaut "facilement" 16 milliards d'euros, avait affirmé son président, José Manuel Vargas, en juin.