La ministre espagnole de l'équipement Ana Pastor est arrivée dimanche à Panama pour entamer une médiation dans le conflit qui paralyse les travaux d'élargissement du canal de Panama.
Ana Pastor est au Panama pour tenter de désamorcer la crise entre le groupe de BTP Sacyr et les autorités locales sur les travaux du canal interocéanique. Elle devait rencontrer lundi 6 janvier le président du Panama Ricardo Martinelli et des représentants de l'Autorité du canal de Panama (ACP) et du consortium (GUPC) mené par le groupe espagnol.
Sacyr a menacé de suspendre cet ouvrage l'ACP ne versait pas, d'ici à trois semaines, la somme de 1,6 milliard de dollars (environ 1,2 milliard d'euros) pour couvrir "les surcoûts" du chantier. Ce montant est jugé "irresponsable" par les autorités du Panama. Le président de Sacyr, Manuel Manríquez, devait participer également à la réunion.
Litige sur la responsabilité
Les travaux, d'un montant total de 5,2 milliards de dollars, ont commencé en 2009 et devaient initialement se terminer en 2014 afin de coïncider avec le centenaire du canal. Mais leur achèvement a été repoussé à 2015 après un premier désaccord dès le début du chantier entre l'ACP et GPUC sur la qualité du ciment utilisé. GUPC, fait porter la responsabilité du surcoût à l'ACP. Selon les responsables de cette dernière, des difficultés géologiques imprévues sont à l'origine des dépenses supplémentaires.
Sacyr a menacé de suspendre cet ouvrage l'ACP ne versait pas, d'ici à trois semaines, la somme de 1,6 milliard de dollars (environ 1,2 milliard d'euros) pour couvrir "les surcoûts" du chantier. Ce montant est jugé "irresponsable" par les autorités du Panama. Le président de Sacyr, Manuel Manríquez, devait participer également à la réunion.
Litige sur la responsabilité
Les travaux, d'un montant total de 5,2 milliards de dollars, ont commencé en 2009 et devaient initialement se terminer en 2014 afin de coïncider avec le centenaire du canal. Mais leur achèvement a été repoussé à 2015 après un premier désaccord dès le début du chantier entre l'ACP et GPUC sur la qualité du ciment utilisé. GUPC, fait porter la responsabilité du surcoût à l'ACP. Selon les responsables de cette dernière, des difficultés géologiques imprévues sont à l'origine des dépenses supplémentaires.