L'État "pourrait aider" à résoudre le conflit des routiers

L'État "pourrait aider à résoudre" le conflit des routiers, a indiqué mardi 10 février la ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, affirmant que les discussions "vont continuer", au lendemain de l'échec des négociations salariales entre patronat et syndicats. "L'État est toujours là pour essayer d'être médiateur mais là c'est un conflit entre employeurs et salariés", a souligné la ministre, rappelant qu'Alain Vidalies, secrétaire d'État chargé des Transports auprès de son ministère, était "en première ligne". Estimant qu'"on ne peut pas se permettre un conflit routier", elle a jugé qu'il fallait "absolument trouver une solution". Interrogée sur les 5 % d'augmentation de salaires réclamée par les syndicats alors que les employeurs refusent d'aller au-delà de 1 à 2 %, Ségolène Royal a estimé que pour "certaines entreprises c'est possible" mais pour d'autres "c'est très difficile". "Il faut voir comment avec un certain nombre d'aménagements, l'État pourrait aider à résoudre ce conflit. C'est Alain Vidalies, secrétaire d'État au Transport, qui est en première ligne et les  discussions vont continuer", a déclaré Ségolène Royal.
À l'issue d'un bras de fer de plusieurs mois, les négociations salariales dans le transport routier ont pris fin lundi 9 février sur un "échec total", les syndicats évoquant un "clash" avec un patronat venu, selon eux, les mains vides. Faute d'accord, les grilles salariales resteront inchangées en 2015 pour la troisième année consécutive. Les quatre premiers coefficients se situent à 9,43 euros de l'heure soit 18 centimes en dessous du Smic.

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