L'État veut négocier avec Ecomouv', pour Ségolène Royal

L'État français est favorable à une négociation avec la société Ecomouv', mais en mettant tout sur la table, y compris les carences de la société italienne, a indiqué à Rome la ministre de l'Écologie Ségolène Royal.
En visite à Rome, la ministre française de l'Écologie a rencontré, à sa demande, les dirigeants d'Atlantia, qui contrôle Ecomouv', pour les informer de la volonté du gouvernement français de négocier et d' "évaluer le manque à gagner des uns et des autres", a-t-elle précisé.
De ce point de vue, Ségolène Royal a souligné qu'il faudrait prendre en compte, au titre de cette négociation, toutes les sommes engagées, y compris celles provenant de l'État français. Et de citer par exemple les cent trente douaniers affectés à l'Écotaxe, dispositif que le gouvernement a finalement décidé d'abandonner.

Les carences d'un système de contrôle

Le système de contrôle que devait mettre en place Ecomouv' pour assurer l'efficacité de ce dispositif a également présenté certaines carences, a encore expliqué la ministre.
Il devait notamment faire l'objet d'une évaluation en Alsace, "mais le système n'a pas marché", a-t elle assuré.
Concernant la somme de 830 millions d'euros que l'État devrait verser à Ecomouv', à la suite de la résiliation du contrat le 30 octobre, Ségolène Royal a précisé que cette somme était encore "à vérifier".
La ministre s'est dite toutefois confiante à propos des discussions avec la société Ecomouv', filiale à 70 % de l'italien Atlantia (ex-Autostrade) où sont également présents les français Thales (11 %), SNCF (10 %), SFR (6%) et Steria (3 %).
"Ma préférence va pour une solution négociée, mais l'État ne peut pas payer ce qu'il ne doit pas", a-t-elle souligné. "Soit il y a un accord, ce que je souhaite, soit (...) ce sera tranché par les tribunaux", a-t-elle ajouté.
Elle se trouvait à Rome pour une réunion de ministres européens de l'Énergie dans le cadre du dialogue Euro-Méditerranée. Tous ont discuté des moyens d'être solidaires en matière d'énergie, en favorisant notamment les interconnexions dans le cadre du bassin méditerranéen, a-t-elle indiqué. Elle a par exemple cité une proposition française de parc éolien flottant en Méditerranée, ou encore le développement de la géothermie, "sous-utilisée et pourtant très efficace".

 

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